Equipe de France: "A un moment, on en a marre de votre tronche. C'est Français", la réponse amusée de Deschamps aux critiques

"Je ne fais pas mes adieux". Si l'équipe de France effectue sa rentrée ce lundi pour préparer le début des qualifications pour la Coupe du monde 2026, Didier Deschamps aborde ses derniers mois à la tête des Bleus, puisqu'il a confirmé qu'il arrêtait la sélection à l'issue du Mondial organisé au Etats-Unis, au Canada et au Mexique - si la France se qualifie.
Pendant ses 13 années sur le banc, le sélectionneur a dû affronter des moments de gloire, mais aussi des périodes plus compliquées. De quoi parfois attirer les critiques. Mais ces dernières impactent-elles le sélectionneur? "A un moment, on en a marre de votre tronche. C'est Français", a affirmé Didier Deschamps en conférence de presse ce lundi.
Le sélectionneur "imperméable"
"J'ai l'impression que je suis en train de faire mes adieux. La dernière année, oui. Après les critiques, il y en a toujours eu. Chacun peut avoir des avis différents, je ne regarde jamais derrière. J'aurais pu faire les choses de manière différente oui. Est-ce que ça serait mieux passé? J'ai des choix, des responsabilités. La vérité d'aujourd'hui ne sera pas la même dans un mois. La sanction, c'est tous les trois jours dans le football. Je suis totalement imperméable à tout ce qui est extérieur. Les joueurs sont plus ou moins sensibles. Je n'ai aucun problème avec les analyses. Il n'y a qu'une ligne à ne pas franchir, si on dépasse le terrain humain, ce n'est pas pareil. Ca ne m'a jamais empêché de dormir et de faire les choses pour le bien de l'équipe de France", a-t-il ajouté.
Cette saison 2025-2026 sera la dernière pour Didier Deschamps à la tête des Bleus. Pour ce rassemblement de septembre, la France joue ses deux premiers matchs de qualification pour la Coupe du monde 2026 vendredi contre l'Ukraine à Wroclaw (Pologne), avant d'enchaîner avec un match face à l'Islande, le 9 septembre au Parc des Princes. Avec un objectif: les six points. "Il n'y a pas d'excès de confiance, c'est lié à l'environnement aussi avec le statut de l'équipe de France et de se dire que c'est une formalité. Ce n'est jamais une formalité, il faut en avoir conscience. Je vais leur rappeler aussi. Parfois, on pense que... C'est ça le haut niveau, quand on fait un peu moins... Il faut être vigilant et conscient que rien n'est fait. La qualification, il va falloir aller la chercher."