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Equipe de France: "C’est juste logique d’y penser", Zidane attend toujours les Bleus

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Libre depuis 2021, Zinedine Zidane attend une nouvelle opportunité sans se précipiter et confie toujours espérer s’asseoir un jour sur le banc de l’équipe de France dans une interview à GQ.

Zinedine Zidane pense toujours à l’équipe de France mais il s’arme de patience. Libre depuis son départ du Real Madrid en 2021, l’ancien meneur des Bleus se donne le temps de la réflexion pour plonger dans un nouveau projet en attendant que la porte de la sélection s’ouvre de nouveau. Elle s’est fermée en janvier dernier quand Didier Deschamps, en poste depuis 2012, a prolongé son contrat de quatre ans avec la Fédération française de football. Selon GQ, qui lui consacre un long portrait, "Zizou exprime son envie de retrouver un banc en affirmant ne pas connaître sa prochaine destination".

"C’est juste logique d’y penser. Mais ce n’est pas le moment."

Il aurait récemment refusé une nouvelle approche du PSG mais le principal intéressé ne réagit pas concrètement aux rumeurs le liant à certains clubs. Il parle seulement de l’équipe de France. "J’ai déjà souvent dit que quand vous avez connu l’équipe de France en tant que joueur et que vous devenez entraîneur, c’est juste logique d’y penser, assure-t-il. Mais ce n’est pas le moment."

Le champion du monde 1998 rappelle simplement s’être laissé guidé naturellement par ses ambitions tout au long de sa carrière. "Quand j’étais à Cannes, je voulais aller à Bordeaux, lance-t-il. Puis j’ai voulu jouer à la Juve et ensuite à Madrid parce que c’était une expérience différente et plus forte à chaque fois. On appelle ça de l’ambition tout simplement. J’ai toujours été́ ambitieux et j’ai toujours cru en moi. Je fonce."

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"Je ne prépare pas les choses en général, je fais ce que je ressens, conclut-il. Comme pour ma première étape à Madrid. J’avais fait deux ans et demi ‘a tope’ (à fond) comme on dit en espagnol. On avait gagné́ beaucoup de choses et j’avais vraiment besoin de souffler. Et puis huit mois plus tard, après un intervalle qui m’avait été́ bénéfique sur le plan personnel, le président (Florentino Perez) m’a appelé́ et j’ai replongé de suite. J’aurais pu me dire: ‘J’ai fait ce que j’ai fait. Pourquoi me remettre là-dedans? Pourquoi prendre ce risque de faire moins bien?’ Mais je ne calcule pas tout ça, je fais à l’instinct."

NC