Équipe de France: les Bleus racontent la vérité (hilarante) sur "l’épisode de l’extincteur"

Les Bleus champions du monde 2018. - AFP
Kylian Mbappé se souvient encore des dégâts. "C'était pas les mêmes extincteurs qu'en France, c'est toxique là-bas (en Russie)", s’est amusé l’attaquant des Bleus en racontant "l'épisode de l'extincteur", dans le documentaire "Deuxième étoile", diffusé sur TF1 ce mercredi.
Quelques jours après la victoire des Bleus contre l’Argentine en huitième de finale, Adil Rami avait déclenché l’alarme de l'hôtel tricolore (à Istra) en ouvrant un extincteur sur certains de ses coéquipiers venus le réveiller. Des fêtards, qui avaient profité de la permission offerte par le sélectionneur et étaient rentrés bien décidés à réveiller l'immeuble.
Rami constate l'erreur
"Ils ont voulu me faire la porte, se rappelle avec sourire le défenseur français. Et là, j’ai dégoupillé l’extincteur. Et voilà, j’ai arrosé tout le monde." Avant de constater l’erreur: "L’alarme s’est mise à sonner. [...] Et tout le monde s'est mis à courir dans la fumée mais on ne se voyait même pas. Il y en a même qui se tamponnaient entre eux car on ne voyait même pas à plus d'un mètre."
Deschamps et la feinte du téléphone
Les 23 Bleus sont alors tous réunis. La police arrive sur les lieux. Et Didier Deschamps sort de son lit, plutôt en colère. "On voit le coach, à cinquante mètres, qui fait les cent pas", se souvient Kylian Mbappé. "J’étais parti pour un peu intervenir quand même, raconte le sélectionneur. Et le temps que je marche, ça m’a traversé l’esprit, je me suis dit: "est-ce que dans ta carrière ça t’est déjà arrivé qu’il y ait eu un moment comme ça ?"". Pas d'engueulade, malgré le stratagème du téléphone. Semblant en communication, le boss des Bleus raconte finalement avoir mimé une conversation au téléphone pour "réfléchir".
Les fautifs s’en sortent donc sans punition. "Je les ai regardés, j’ai fait demi-tour et j'ai attendu de pouvoir me rendormir", conclut le coach. Le lendemain, Adil Rami s'excuse finalement auprès de tout le staff. "J'ai trouvé les jeunes un petit peu trop mouvementés", se justifie le défenseur de l'OM. "Il était un peu gêné mais il ne s'est pas démonté, reconnaît Olivier Giroud. Et il a dit que c'était de sa faute quoi." En vrai coéquipier modèle.