Equipe de France: opération remontada, changements attendus à chaque ligne... comment les Bleus se remobilisent pour renverser la Croatie

C'est une défaite qui fait figure de claque. L'équipe de France est tombée de haut jeudi à Split, en s'inclinant 2-0 face à la Croatie en quart de finale aller de Ligue des nations. Un revers qui complique la tâche des joueurs de Didier Deschamps pour le match retour dimanche, au Stade de France. Les Français se savent dos au mur, mais ils y croient.
Comment expliquer une telle déroute, dans le jeu et sur le plan comptable? Les Bleus le savent: ils n'ont pas pris le match dans le bon sens. Les joueurs de l'équipe de France n'ont surtout pas pris la mesure de la rencontre en vue de conquérir une nouvelle Ligue des nations. Une compétition certes moins prestigieuse qu'une Coupe du monde ou qu'un Euro, mais un titre tout de même, et une vraie préparation en vue du Mondial 2026.
La majorité des joueurs de l'équipe de France n'ont pas donné le maximum de leur potentiel: ils en sont conscients et le score est venu le sanctionner. Une attitude couplée d'une grande fatigue pour beaucoup. Cette trêve internationale du mois de mars arrive, pour la plupart des internationaux, dans une période surchargée, avec un calendrier démentiel dans les différents championnats et Coupes d'Europe. Tous ou presque ont des enjeux énormes en club et cela a pu jouer dans ce manque visible de mobilisation sur le terrain jeudi.
Les Bleus croient en la qualif'
Reste que les Bleus n'ont pas abdiqué. Didier Deschamps a tenté de remobiliser les troupes à la mi-temps en Croatie mais n'a pas éprouvé le besoin de pousser une gueulante à la fin du match. À la fin du match, il a quand même souligné en substance, que la production de son équipe était insuffisante sur la première période, et qu'il faudra faire beaucoup mieux dimanche soir. Les joueurs croient en une qualification pour le Final Four, en off comme face caméra.
"Il y a eu beaucoup de choses positives en deuxième période. Il reste le match retour. Il y a de l'espoir. On sait que tout peut changer. Il faudra démarrer fort, marquer le premier but", insistait déjà Mattéo Guendouzi au micro du diffuseur TF1 après le match. "Le point positif, c'est la réaction en deuxième période. Tout va se jouer au Stade de France. On va rester positifs et essayer de mieux entamer le match en France. Il reste un match, on va tout donner", notait aussi Dayot Upamecano. Des mots qui vont dans le sens des messages échangés entre joueurs après le coup de sifflet final. Après tout, même s'ils n'étaient pas sur le terrain, tous se souviennent que des Bleus avaient su remonter un retard de deux buts un certain soir de 2013, en barrage pour la Coupe du monde face à l'Ukraine.
Le groupe France est arrivé aux environs de 17h au Bourget. A leur arrivée à Enghien, les joueurs ont effectué une séance en salle et des exercices de récupération avec balnéothérapie. Le deuxième match arrive très vite et il faut donc rapidement récupérer en soignant des organismes fatigués par l'enchaînement des matchs.
Première sélection pour Doué?
Pour parvenir à accomplir cette mission remontée à Saint-Denis, Didier Deschamps devrait procéder à plusieurs changements dans son onze de départ: au moins un par ligne. Avec la tentation de revenir à un système plus classique en 4-3-3. Entré à la pause à la place d'Ibrahima Konaté, Dayot Upamecano devrait retrouver sa place de titulaire en charnière centrale. À la place de Konaté? Au milieu de terrain, le joueur de la Lazio Mattéo Guendouzi n'a pas marqué de points et ne sera sans doute pas reconduit. Eduardo Camavinga et Manu Koné sont deux options crédibles pour le remplacer.
Devant, Randal Kolo Muani pourrait céder sa place à Bradley Barcola. Quant à Désiré Doué, il pourrait connaître sa première sélection avec les A dimanche. Les Bleus ayant un besoin impératif de marquer, l'attaquant du PSG pourrait avoir l'opportunité de gratter du temps de jeu.