Equipe de France: Renard justifie (et assume) la non-sélection d'Hamraoui pour la Coupe du monde

"Aujourd’hui, je suis déçue, triste et je le prends comme une injustice." Invitée mercredi de l’After Foot, Kheira Hamraoui est revenue sur sa non-sélection pour la Coupe du monde à venir en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août). Convaincue de pouvoir encore beaucoup apporter aux Bleues, elle peine à digérer la décision du nouveau sélectionneur de l’équipe de France, Hervé Renard. Lui assume son choix mais assure comprendre la frustration de la milieu de terrain.
"Je respecte ses critiques"
Il s’en est expliqué ce jeudi dans l’émission Rothen s’enflamme. "Tout ce qu’elle a dit à la radio ou dans la presse, elle me l’a dit au téléphone. Je respecte les personnes qui sont capables d’assumer leurs propos. Je lui ai dit ce que j’avais à lui dire, elle m’a dit ce qu’elle avait à me dire. Je suis quelqu’un de loyal et de droit. Je respecte ses critiques. Mais je ne suis pas critique envers elle", a-t-il réagi sur l'antenne de RMC.
Et d’ajouter : "Elle me l’a dit ouvertement et franchement, c’est une forme de respect. C'est bien qu'on se dise les choses. C’est facile de dire des choses qui font plaisir, qui sont gentilles, mais c’est bien aussi parfois de se dire des choses qui font un peu moins plaisir. Je lui souhaite bonne chance et je l’ai aussi félicité pour sa force de caractère. Mais j’ai des décisions à prendre et j’ai pris cette décision en mon âme et conscience. Personne ne m'a influencé et j'assume à 100%."
Placées dans le groupe F, les Bleues affronteront au premier tour de la Coupe du monde la Jamaïque (le 23 juillet), le Brésil (29 juillet) et le Panama (2 août). "L’aspect mental aura une importance capitale, a insisté Renard sur RMC. Il faut qu'on prenne nos responsabilités, moi comme les joueuses. Il y a moyen de faire quelque chose de bien. On est capables de combler beaucoup de choses avec un état d’esprit collectif parfait. Il ne faut pas nous enterrer trop vite."