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Euro U17 : Luca Zidane, bien plus qu'un nom

Luca Zidane

Luca Zidane - AFP

L’équipe de France U17 s'est qualifiée ce mardi pour la finale de l’Euro grâce à son succès face à la Belgique (1-1, 2 tab à 1). Une réussite due en partie à Luca Zidane, deuxième fils du champion du monde 1998, dont le talent au poste de gardien de but saute aux yeux depuis le début de la compétition et auteur de trois arrêts lors de la séance de tirs au but. Et même d'une panenka manquée !

La lignée Zidane n’est peut-être pas prête à s’éteindre en équipe de France. Après Zinedine, qu’on ne présente plus, et Enzo, déjà convoqué avec les U19, c’est au tour de Luca de faire parler de lui sous le maillot bleu. Le deuxième fils de « Zizou », qui comme son grand-frère évolue au sein des équipes de jeunes du Real Madrid, brille depuis le début du mois à l’Euro U17, dont les Bleus vont disputer la finale après leur succès ce mardi face à la Belgique (1-1, 2 tab à 1).

Mais contrairement à son père ou son frère aîné, Luca n’use pas de roulettes ou de crochets pour montrer toute l’étendue de son talent. Lui fait plutôt dans les sorties dans les pieds ou les claquettes au-dessus de sa barre transversale. Car oui, ce Zidane-là est gardien. Et plutôt un très bon, puisqu’avant cette rencontre face aux Belges, il n’avait pas encore encaissé le moindre but.

Une panenka comme son père !

Lors de la séance de tirs au but de ce mardi, il a aussi montré qu'il excellait dans l'exercice, avec trois arrêts décisifs. Mais il a aussi dévoilé un gros caractère et une bonne dose de cran puisqu'il a choisi de tirer le 4e penalty des Bleus. Et pas n'importe comment, puisqu'il a opté pour... une panenka ! Exactement la même que son père en finale de la Coupe du monde 2006, plein centre sur la barre... sauf que la sienne a rebondi en dehors du but.

Zinedine : « Il a tout pour réussir »

Ce choix de porter les gants plutôt que le numéro dix dans le dos, Luca l’a fait rapidement. Un peu contraint, il est vrai, par les parties endiablées avec son père et Enzo dans le jardin de la maison familiale à Madrid. « Pour jouer, il y a toujours un qui tire et un qui arrête. Donc, il fallait un gardien de but. Le plus grand choisit toujours le beau rôle et donc c’était Enzo qui tirait et Luca qui faisait gardien de but, a expliqué Zinedine Zidane dans les colonnes du journal algérien Le Buteur. Au départ, ce n’était pas prévu qu’il fasse ça, mais à force de plonger tous les jours, il m’a dit qu’il voulait faire gardien de but parce que ça lui plaît. Je lui ai dit : "Vas-y". »

Si l’évocation du nom de son père sera forcément éternelle, Luca possède donc un « avantage » par rapport à son frère Enzo, c’est qu’en tant que gardien la comparaison sera impossible. Mais avec un tel potentiel et une énorme marge de progression, la réussite, elle, pourrait être identique. « Il travaille bien et il a les qualités pour faire quelque chose, déclare son père. Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il a la niaque, l'envie. Il s'entraîne beaucoup pour progresser, il écoute. Il a tout pour réussir. » Et en matière de réussite, « papa » en connaît un rayon.

Alexandre Alain Journaliste RMC Sport