France-Croatie à huis clos: 2 millions d'euros de manque à gagner pour la FFF

La tenue à huis clos de France-Croatie, en Ligue des nations ce mardi (20h45), va entraîner un manque à gagner de 2 millions d'euros pour la Fédération française de football.

Face à la Croatie, en Ligue des nations ce mardi soir (20h45), les Bleus vont jouer pour la première fois au Stade de France sans public. Outre l’absence d’ambiance et de soutien pour les Bleus, le manque à gagner pour la FFF s’élève à un peu plus de 2 millions d’euros selon nos informations, en tablant pour un match comme celui-là contre la Croatie, revanche de la finale de la Coupe du monde 2018, sur une rencontre à guichets fermés soit 78.000 spectateurs.

L'UEFA a imposé le huis clos 

Le dernier match dans l’enceinte dyonisienne remonte au 14 novembre 2019 contre la Moldavie (2-1), dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2020. C’était le 100e match comme sélectionneur de Didier Deschamps. En France, le gouvernement a autorisé 5.000 personnes dans les stades mais l’UEFA, organisatrice de l’épreuve, n’a pas accordé le fait qu’il puisse y avoir du public pour ses rencontres de la Ligue des Nations.

L’UEFA se prononcera après le 24 septembre pour les matchs d’octobre, à l’issue de la finale de la Super Coupe d’Europe à Budapest entre le Bayern Munich et le FC Séville qui se jouera avec quelques milliers de spectateurs. Une rencontre qui servira de test grandeur nature avec un protocole sanitaire renforcé pour le flux des supporteurs des deux clubs concernés, si l’évolution de la pandémie le permet.

La FFF réfléchit toujours pour les matchs en octobre et en novembre

L’évolution de la pandémie du Covid-19 en Europe est très surveillée par l’UEFA pour décider d’un retour partiel du public dans les stades pour les futures rencontres internationales d’octobre et de novembre. La fédération française de football réfléchit aussi pour l’organisation des deux matchs amicaux programmés le 7 ou le 8 octobre prochain ainsi que le 11 novembre en principe, contre l’Ukraine et la Finlande. L’idée de départ était de décentraliser ces deux rencontres en région, à Marseille et à Lyon, après leur report en mars en raison du confinement.

Si pour l’heure rien n’a été décidé, la FFF imagine la possibilité de jouer le 7 octobre au Stade de France contre l’Ukraine et d’attendre d’y voir plus clair sur l’évolution de la crise sanitaire pour maintenir ou pas la rencontre du 11 novembre contre la Finlande, à Marseille ou à Lyon. Car si ce match amical devait se jouer encore à huis clos ou avec un minimum de spectateurs, quel intérêt de décentraliser une telle rencontre? C’est la question que l’on se pose à Marseille, à Lyon et même à la FFF. 

Jano Resseguie