France-Ecosse: sécurité renforcée autour du match à Lille, annonce Gérald Darmanin

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le doublement des forces mobilisées autour de la rencontre amicale France-Ecosse ce mardi soir, au stade Pierre-Mauroy, près de Lille. Cette annonce est la conséquence de l'attaque perpétrée à Bruxelles par un terroriste islamiste lundi soir. Un suspect a été neutralisé ce mardi matin.

Vigilance maximale. Au lendemain de l'attentat qui a fait deux morts et un blessé à Bruxelles, la sécurité sera renforcée au stade Pierre Mauroy de Villeneuve d'Ascq près de Lille, à l'occasion du match entre la France et l'Ecosse (mardi à 21h).

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce mardi matin sur RTL que la France avait doublé les effectifs à la frontière dès lundi soir et pris des mesures supplémentaires pour renforcer le dispositif de sécurité autour de la rencontre de football.

"Nous avons multiplié les moyens, encore ce matin, nous allons doubler les effectifs à la frontière, le raid est mobilisé, a-t-il indiqué. Et il y aura six unités de forces mobiles au lieu de trois à Lille. Nous n'avons pas d'informations comme quoi il viendrait vers la France. Nous n'avons pas d'information comme quoi il se dirigerait vers notre pays."

Un individu neutralisé aux aurores

Un homme armé d'un fusil d'assaut a tué deux ressortissants suédois venus assister au match entre leur équipe et la Belgique, et blessé un chauffeur de taxi, qui est hors de danger. Le suspect, Abdesalem L., un homme de 45 ans d'origine tunisienne, "se présentant comme l'assaillant et se disant inspiré par l'Etat islamique" dans une vidéo de revendication, aurait été neutralisé par la police tôt ce mardi matin, à Schaerbeek, la commune bruxelloise où il est domicilé.

Un individu, touché par balle au thorax après un échange de coups de feu avec la police, a été transporté en ambulance, mais n'a pas encore été formellement identifié, annonce la RTBF. Plusieurs armes auraient été retrouvées lors des perquisitions menées à Schaerbeek, dont l'une ressemblerait à l'arme utilisée pour l'attaque de ce lundi soir.

QM