RMC Sport

"Ibou, tu n’as pas besoin de ça": la drôle d'anecdote de Konaté sur ses vêtements de luxe

placeholder video
Dans une interview pour Ouest-France, Ibrahima Konaté se confie sur son rapport à l'argent, aux vêtements de luxe et la façon dont son entourage l'aide à garder les pieds sur terre.

Ibrahima Konaté le reconnaît facilement, "la tête peut gonfler très vite dans ce milieu". Dans un entretien à Ouest-France, le défenseur des Bleus et de Liverpool (26 ans) raconte le rôle primordial joué par sa famille pour l’aider à garder les pieds sur terre. Avec une anecdote révélatrice de ces moments qu’il a dû gérer au début de sa carrière.

"Lorsque je suis arrivé à Leipzig, à 18 ans en 2017, j’ai commencé à gagner ma vie. Mais j’avais tellement peur du regard de mes frères que je ne dépensais rien du tout dans les plaisirs hédonistes et personnels. (…) J’ai continué ainsi jusqu’à ce que l’un d’entre eux finisse par me dire: ‘Mais Ibou, il faut que tu te fasses plaisir!’ Cette phrase a agi comme un déclic", raconte-t-il.

"Ibou, on ne voit que toi, et ce n’est pas toi"

Et de poursuivre: "Bon après, j’ai quelque peu abusé. Un jour, je suis revenu dans mon quartier, à La Roquette (à Paris). Je portais le survêtement d’une marque de luxe et je me baladais avec mes amis, devant les petits. En rentrant, un de mes frères m’a dit: 'Ibou, on ne voit que toi, et ce n’est pas toi. Tu n’as pas besoin de ça. Quand tu reviens, essaie d’être comme les gens autour de toi.' Mes frères sont toujours présents pour me remettre dans le droit chemin."

Enfant du XVe arrondissement de la capitale, puis du XIe, Konaté a un temps préféré le frisbee au city-stade malgré le pressing de ses frères. Puis son amour du football a peu à peu grandi, avec d’abord une signature au Paris Université Club, et une arrivée au Paris FC à ses 10 ans. Si la suite s’est écrite à Sochaux, Leipzig et enfin Liverpool, il est resté profondément attaché à la région parisienne, où il revient quand il peut rendre visite à sa famille et ses amis.

RR