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“J’espère qu’on va les saccager”, Di Meco impatient de voir les Bleus rejouer contre l’Argentine

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Après la finale de la Coupe du monde 2022 et les provocations répétitives d'Emiliano Martinez, les Argentins sont-ils devenus les grands rivaux des Français? Eric Di Meco attend avec impatience un nouveau duel face à l'Albiceleste pour leur "marcher dessus".

Au vu des dernières confrontations électriques entre les deux équipes, peu importe la discipline, la France et l'Argentine sont-ils devenus de grands rivaux? Si au départ la rivalité était seulement "sportive", Eric Di Meco estime que la finale de la Coupe du monde au Qatar en décembre 2022 a amplifié cette haine.

"Ça n'a jamais été un match compliqué. On les bat en 2018 pour être champion du monde. Ça a un peu dépassé les bornes lors de la dernière finale, mais surtout après. Il y a quatre ans, ça a un peu chauffé, tout le monde est resté dans les clous", a-t-il confié dans le Super Moscato Show sur RMC ce mardi.

"Tu pourris les matchs"

Les dérapages d'Emiliano Martinez lors de la remise du trophées et ses chambrages post finale ont ajouté du piment à une rivalité qui n'en manquait pas forcément. "Ce ne sont pas les joueurs de l'équipe de France qui ont réagi, c'est nous (les médias). Lors du match face aux Pays-Bas, avec Otamendi, Paredes, De Paul, quand il y a une bagarre générale, ils sont déjà insupportables pendant le tournoi. Ils étaient en mission et ils étaient prêts à marcher sur leurs adversaires pour aller au bout. Il n'y a pas de souci, tu pourris les matchs, tu mets des coups, ils sont champions du monde", a poursuivi Di Meco, qui attend avec impatience le prochain duel entre les deux équipes.

"J'espère qu'il y aura dans un an un beau France-Argentine. J'espère que les joueurs vont les mettre sur la table et vont les saccager. On va voir si nous, on a des agneaux ou des loups. Si tu te fais chambrer et que tu te fais marcher dessus, c'est la fin des haricots."

Un joueur a osé se mesurer aux Argentins ces derniers jours: Raphinha. Avant le choc entre l'Albiceleste et le Brésil cette nuit (1h), le joueur du Barça a lancé les hostilités dans un match qui s'annonce bouillant. "Il faut les tabasser! Sans hésiter. Sur le terrain et en dehors s'il le faut", a-t-il lancé dans cette interview diffusée sur le compte YouTube de Romario. Cette sortie du Brésilien a plu à Eric Di Meco, qui "préfère un mec qui allume avant le match, quitte à prendre des coups, plutôt que celui qui a tremblé jusqu'à la 120e minute et qui fait le beau derrière", en référence à Emiliano Martinez.

"Quand tu es Raphinha, il faut avoir des 'cojones' parce que tu vas prendre des coups. Ce n'est pas un de ceux qui va mettre des coups, il va en recevoir. En chargeant l'Argentine, il risque de morfler. Ce que fait Raphinha, c'est contre-productif. Si tu veux que les Argentins te montent dessus pendant une heure et demie, il faut faire ce qu'a fait Raphinha avant le match. Ce qui vont se faire tabasser, ce sont les Brésiliens."

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