Le business Ribéry

En pleine réussite avec le Bayern Munich, Franck Ribéry devrait prochainement toucher le jackpot avec de nouveaux contrats sportifs et publicitaires.

Franck Ribéry attise toutes les convoitises. La preuve : figure de proue de Nike depuis 2004, la star bavaroise est dans le viseur d’Adidas. La bataille des équipementiers a déjà débuté. Selon nos informations, le contrat signé par Franck Ribery le 8 juin 2007 avec le Bayern Munich contient une clause édifiante. L’international s’engage à signer avec Adidas lorsque le contrat avec son équipementier américain sera échu au 30 juin 2010. Seule condition, l’offre financière doit être au moins équivalente.

Le potentiel commercial du joueur est, il est vrai, considérable. Représentant français du jeu vidéo "FIFA08", le Boulonnais a boosté les ventes d’un jeu en perte de vitesse face au concurrent "Pro Evolution Soccer". « Il est plus frais que les autres. Il n’est pas interchangeable », explique Antoine Cohet, chef de produit chez Electronic Arts.

A bientôt 26 ans, Ribéry est à un tournant de sa carrière

Au Bayern Munich, son contrat de quatre ans lui octroie une prime à la signature de deux millions d’euros et un salaire annuel de 3,75 millions d’euros net d’impôts. Même si Karl-Heinz Rummenige, le président du Bayern, a récemment indiqué qu’il négociait une prolongation, la cote de l’international français est telle que les dirigeants bavarois devront se montrer très "généreux" pour retenir leur pépite.
Car financièrement, Ribéry ne boxe pas encore avec les meilleurs. Son équipier Luca Toni perçoit par exemple 5,5 millions d’euros par an. Dans la galaxie des plus grands joueurs du monde, le Français et ses 3,75 M€ par an font même pâle figure à côté de Zlatan Ibrahimovic (12M€ annuel), Henry (10M€), Kakà (9M€), Messi (8,5M€) ou Cristiano Ronaldo (7M€). En L1, son pote Karim Benzema gagne 400 000 euros bruts par mois. Ch’ti Franck, lui, enregistre 312 000 euros, nets d’impôts.

Autant dire que le futur accord négocié par ses représentants, Jean-Pierre Bernès et Alain Migliaccio, s’annonce très juteux. « Franck ne fait pas le flambeur, tempère son père François Ribéry. Pour lui, un centime est un centime. » Simple en toutes circonstances, Franck Ribéry peut être serein. Son avenir s’annonce doré.

La rédaction avec Aurélien Brossier (RMC Sport)