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Lloris : « Il y a eu faute d’arbitrage »

Le portier de l'équipe de France Hugo Lloris réagit à son expulsion par l'arbitre M. Rosetti, à la 10e du match en Serbie (1-1).

Le portier de l'équipe de France Hugo Lloris réagit à son expulsion par l'arbitre M. Rosetti, à la 10e du match en Serbie (1-1). - -

Le gardien de l’équipe de France Hugo Lloris, expulsé à la 10e minute du match contre la Serbie (1-1), dément qu’il y ait eu contact avec Nikola Zigic l’attaquant serbe.

Hugo, on a assisté à une équipe de France héroïque ce soir (mercredi)…
L’équipe a montré un beau visage. Il y a eu une très belle réaction après la sanction de l’arbitre…

Justement, comprenez-vous votre expulsion ?
J’ai été très surpris. Il n’y a vraiment pas eu contact, malheureusement c’est une faute d’arbitrage qui me sanctionne et le reste de l’équipe. C’est malheureux parce qu’à ce niveau-là, ça handicape vraiment une équipe. Maintenant, c’est fait. Je pense qu’il y a vraiment eu une très belle réaction de la part de mes coéquipiers. Avec un peu plus de chance, on aurait pu remporter ce match.

L’équipe de France, même réduite à dix, a dominé. Etes-vous frustré ?
On a subi sans concéder d’occasions les dix premières minutes parce que c’était à l’extérieur et qu’il y avait un public chaud, et l’adversaire a su mettre de bons ballons dans le dos de nos défenseurs. Il y avait la place pour résister et même pour gagner le match à 11. On a su s’adapter à un fait de match.

La qualification passe maintenant pas les barrages…
Il reste encore deux matches. L’objectif est la Coupe du Monde, s’il faut passer par des matches de barrage on répondra présent.

D’où avez-vous regardé le match ?
J’étais dans le couloir. C’est plus facile d’être sur le terrain que d’être en dehors parce que lorsqu'on voit ses coéquipiers se défoncer comme ça, on a envie de participer. C’est encore plus stressant.

Avez-vous discuté avec l’arbitre M. Rosetti ?
Je n’ai pas discuté avec l’arbitre, il faut respecter la décision même si c’est une erreur. Il n’y a aucune raison de douter, je n’ai rien à me reprocher, j’ai fait ce qu’il me semblait juste de faire.

La rédaction - Fabien Lefort à Belgrade