Quel avenir pour les Bleues ?

L’équipe de France féminine, éliminée en quarts du Mondial par l’Allemagne vendredi, se projette désormais vers les JO 2016. Et la bande de Philippe Bergeroo a de quoi être optimiste.

Débarquée vendredi en quarts de finale de la Coupe du monde par l’Allemagne, l’équipe de France féminine peut-elle espérer bientôt décrocher les étoiles ? Si au niveau purement comptable, les Bleues ont encore chuté loin de leur objectif final, elles n’avaient jamais atteint une telle altitude en termes de jeu. Wendie Renard & co, qui s’étaient aisément qualifiées pour l’épreuve, avant de remporter dix de leurs onze matches préparatoires, ont été tout simplement éblouissantes.

Après de très solides prestations contre le Mexique (5-0) et la Corée du Sud (3-0), les Bleues ont livré une partition de très haut vol et ont été on ne peut plus proche de s’offrir la meilleur nation du monde, ce vendredi à Montréal. « Il y a une réelle progression. On a beaucoup plus de maitrise. Beaucoup plus d’expérience. Dans certains matches, on subissait beaucoup le jeu. Là, on a su poser, accélérer, maitriser », se félicitait Laura Georges ce samedi sur RMC.

Bergeroo : « Je veux que l’on rebondisse »

Et a priori, il n’existe pas la moindre raison pour que l’équipe de France perde le rythme. L’équipage pour amener la délégation tricolore à bon port ne devant guère évoluer. Philippe Bergeroo devrait vraisemblablement se maintenir aux commandes. En conférence de presse, le sélectionneur a confié qu’il lui restait un an de contrat, grâce à la qualification pour les JO et il l’honorera très certainement. « Je veux que l’on rebondisse parce que derrière, on a les Jeux Olympiques et un championnat d’Europe (en 2017 aux Pays-Bas) », avançait d’ailleurs l’ancien coach du PSG, après l’élimination contre l’Allemagne.

Au cœur de l’effectif, pas de bouleversement non plus en vue. La génération Thiney (29 ans), Thomis (28 ans), Renard (24 ans), Nécib (28 ans) est encore jeune et en a sous le pied. « Cette équipe peut vraiment faire quelque chose. On a la chance d’être qualifiées pour les Jeux, donc ça peut permettre encore de rebondir. Je fais partie des plus vieilles, j’ai 30 ans et j’espère jouer encore un petit peu et les Jeux font partie des prochains objectifs », assurait Camille Abily vendredi soir. Le groupe ne devrait d’ailleurs guère être chamboulé avant de se projeter vers le Mondial 2019 en France, les qualifications pour l’Euro 2017 débutant dès septembre. Cette génération a donc un horizon dégagé devant elle.

la rédaction avec JS au Canada