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"Une carapace": Rabiot n'est pas "atteint" par les critiques, même si "cela va beaucoup trop loin"

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Dans une interview au Figaro, Adrien Rabiot s'est confié pour la première fois depuis son départ de l'OM et son altercation avec Jonathan Rowe. Avec l'envie de définitivement tourner la page.

Adrien Rabiot le répète à plusieurs reprises: il veut penser au terrain et rien d'autre. Actuellement avec l'équipe de France pour préparer les deux matchs de qualification à la Coupe du monde 2026 face à l'Azerbaïdjan (vendredi 10 octobre) et l'Islande (lundi 13 octobre), le milieu de l'AC Milan a pris la parole pour la première fois depuis son départ de l'OM et plusieurs jours tendus après une altercation avec Jonathan Rowe à l'issue de la défaite contre Rennes lors de la 1re journée de Ligue 1.

Au cours de sa carrière, l'international français a souvent été la cible de critiques, que ce soit lui ou sa mère et agente, Véronique Rabiot. Mais le Milanais assure avoir "une carapace" face aux haters. "Quand tu prends le temps de réfléchir après coup, on se dit que cela va beaucoup trop loin et que cela dégrade l’image de notre sport. Quand on parle d’image du football à des personnes qui ne suivent pas forcément, les retours sont quand même assez négatifs quand on compare à d’autres sports, à l’image des Jeux olympiques où le fair-play est érigé en étendard", avoue-t-il auprès du Figaro. "Les gens doivent se rendre compte qu’ils font du mal à un sport qu’ils aiment avec ce type de comportements. Moi, ça ne m’atteint pas."

EXCLU - La séquence de Julien Cazarre - La dernière discussion entre Véronique Rabiot et l'OM – 01/09
EXCLU - La séquence de Julien Cazarre - La dernière discussion entre Véronique Rabiot et l'OM – 01/09
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Il a déjà retrouvé Jonathan Rowe en Italie

Lors de sa présentation à Milan, le joueur de 30 ans a vite éteint un possible incendie sur une éventuelle animosité avec Rowe, alors que les deux joueurs avaient été placés sur la liste des transferts après leur altercation. "Il est arrivé ce qui s'est passé", avait-il déclaré. "Il n'y a rien de spécial avec Rowe. On s'est même parlé quand il est parti à Bologne et que je suis arrivé ici. On s'est écrit pour se souhaiter bonne chance, en se disant qu'on se verrait à San Siro. C'est un type bien. Ce qui s'est passé est un incident de vestiaire qui peut arriver n'importe où. Ça n'a pas changé ma relation avec lui. Je serai heureux de le revoir, et il sera heureux de me revoir."

De son côté, l'Anglais a confirmé qu'il s'était "clairement passé quelque chose dans le vestiaire" sans pour autant entrer dans les détails. "J’ai choisi de ne plus en parler pour avancer et progresser en tant que joueur. Maintenant, tout va bien avec lui, il n’y a plus de rancune entre nous. Ces choses peuvent arriver dans un vestiaire et y rester, mais parfois, elles ressortent, on s’est serré la main. Ça arrive quand tout le monde veut quelque chose de bien pour l’équipe", s'était justifié Rowe lors de sa présentation à Bologne, quelques jours après avoir recroisé la route du Français lors du match de Serie A face au Milan AC.

AS