"C’est un type bien": la première prise de parole d'Adrien Rabiot sur sa bagarre avec Jonathan Rowe à l'OM

Présenté à l’AC Milan ce vendredi, Adrien Rabiot (30 ans) a minimisé son accrochage avec Jonathan Rowe, le 15 août dernier à Rennes, à l’origine de son départ surprise de l’OM. Il assure être en bons termes avec l’Anglais, qu’il va retrouver dès dimanche contre Bologne.

Adrien Rabiot (30 ans) retrouve l’Italie seulement un an après avoir l’avoir quittée. Le milieu de terrain s’est exprimé devant la presse ce vendredi dans le cadre de sa présentation comme nouveau joueur de l’AC Milan. Un transfert surprise et précipité après sa bagarre avec Jonathan Rowe dans les vestiaires après la défaite à Rennes (1-0), le 15 août dernier. Choqués, les dirigeants avaient aussitôt placé sur le marché des transferts les deux joueurs… qui ont rejoint la Serie A. Hasard du calendrier, ils se retrouveront même dès dimanche lors du match entre l’AC Milan et Bologne (nouveau club de Rowe). Dans un climat électrique? Pas si sûr.

"Un incident de vestiaire qui peut arriver n'importe où"

L’international français (55 sélections, 6 buts) a déminé le sujet en expliquant avoir apaisé les choses avec l’ailier, dont il loue les qualités humaines et avec lequel il a une bonne relation.

"Il est arrivé ce qui s'est passé", a-t-il déclaré. "Il n'y a rien de spécial avec Rowe. On s'est même parlé quand il est parti à Bologne et que je suis arrivé ici. On s'est écrit pour se souhaiter bonne chance, en se disant qu'on se verrait à San Siro. C'est un type bien. Ce qui s'est passé est un incident de vestiaire qui peut arriver n'importe où. Ça n'a pas changé ma relation avec lui. Je serai heureux de le revoir, et il sera heureux de me revoir."

Dans son message d’adieu à Marseille, Jonathan Rowe s’était monté très évasif sur les circonstances de son départ. "Je ne veux pas entrer dans trop de détails", avait-il déclaré.

Relancé par les médias italiens sur les raisons de sa signature à Milan, Rabiot explique ne pas avoir trop hésité sur la destination, après la décision des dirigeants marseillais de lui montrer la porte. "J'étais déjà en discussion avec Allegri à son arrivée à Milan, mais j'étais évidemment lié à Marseille", a-t-il déclaré. Puis, quand ce qui s'est passé est arrivé, il m'a immédiatement appelé et nous avons parlé du projet milanais, de l'équipe qu'il avait en tête, de l'idée de retrouver la Ligue des champions et de faire un bon parcours."

Sa grande affection pour Allegri, construite pendant leurs trois années en commun à Turin, a donc rendu les choses très fluides: il a signé à Milan pour lui. "J'ai beaucoup partagé avec Allegri, je me suis tout de suite bien entendu", conclut-il. "Il a de l'ambition et une soif de victoire, une mentalité juste et une passion pour le football. Tout cela me plaît aussi. Il y a eu une connexion immédiate. Après son départ de la Juve, nous avons continué à discuter, nous nous sommes même rencontrés. Pour moi, avant d'être un grand entraîneur, c'est quelqu'un de formidable, et je suis très heureux de le retrouver."

NC