Uruguay-France: les coups, le but, Larqué et Di Meco analysent la première période

Mbappé - AFP
Les Bleus défient l'Uruguay pour une place en demi-finales de la Coupe du monde à Nijni Novgorod. Grâce à une tête de Raphaël Varane, ils mènent 1-0 à la pause. "Son temps d'arrêt oblige les défenseurs uruguayens à s'arrêter" note Eric Di Meco sur RMC. "Ils n’ont pas été dangereux mais nous ne l'avons pas été beaucoup non plus, estimait un peu plus tôt Capitaine Larqué. J’attends que l’équipe de France mette plus de rythme." "Si on pouvait arrêter maintenant… sourit Emmanuel Petit avant d'ajouter. Le but de Varane ne vous rappelle pas un quart de finale contre l’Allemagne ?"
L'occase de Mbappé
Ces 45 minutes ont été marquées par une grosse occasion manquée de la tête par Kylian Mbappé (14e). "Il saute trop tôt", commente Capitaine Larqué. "Il avait même le temps de la contrôler de la poitrine", poursuit Eric Di Meco. "Cette occasion n’a pas été bien jouée, enchaîne Larqué. Mbappé a manqué de lucidité."
"C'est quand qu'on met un carton rouge ???"
La première période a aussi été rythmée par des contacts physiques intenses. Un défi plutôt à l'avantage des joueurs de la Celeste. "On savait que ça allait être rugueux. Arrêtons de pleurer devant l’arbitre", soutient Di Meco après que Pavard et surtout Hernandez ont "goûté" aux coups des Uruguayens. "C'est quand qu'on met un carton rouge ???" s'énerve Larqué après le jaune de Bentancur. "Je trouve qu’il y a des fautes grossières qui ne sont pas sanctionnées, peste Emmanuel Petit. Ça peut peser lourd sur la rencontre."
Le déchet de Pogba, le "mauvais choix" pour Tolisso
Autre point négatif souligné par Capitaine Larqué, la performance de Paul Pogba. "Son match est laborieux. Il n’y a que du déchet." Mauvais point aussi pour Tolisso aligné côté gauche du milieu de terrain. "Pour le moment c'est un mauvais choix, juge Di Meco. Il est très axial et a tendance à rentrer sur son pied droit." "Il a démoralisé Caceres", s'enflamme enfin Larqué sur un arrêt magique de Lloris avant la pause. "C’est un grand gardien, rappelle William Gallas sur BFM TV. Il y en a beaucoup qui doutaient de lui. Je l’ai côtoyé et je savais qu’il serait présent. Cet arrêt est celui d'un des plus grands gardiens du monde. Ce n'est pas le 1er dans cette Coupe du monde. Il nous avait sauvé aussi contre l’Australie."