La grosse boulette sans conséquence: la bourde de Gianluigi Donnarumma lors du match Estonie-Italie

Alors que l'Italie n'a pas le droit à l'erreur dans cette campagne de qualification à la Coupe du monde 2026, Gianluigi Donnarumma a commis une grosse erreur en fin de match en relâchant le ballon, heureusement sans conséquence, puisque la Squadra s'est imposée 3-1 en Estonie.

C'est une boulette heureusement sans conséquence. En position délicate dans son groupe de qualification largement dominé par la Norvège, avec six victoires en autant de matchs, l'Italie s'est imposée 3-1 en Estonie. La Nazionale a enchaîné une troisième victoire de suite depuis la prise de fonction de Gennaro Gattuso grâce à Moise Kean (4e), Mateo Retegui (38e) et Francesco Pio Esposito (74e). Mais les Transalpins ont connu une petite frayeur à cause d'une grosse bourde de Gianluigi Donnarumma dans le dernier quart d'heure.

Sur un centre côté gauche de Markus Soomets, le nouveau gardien de Manchester City a raté sa prise de balle et a relâché le ballon, ce qui a permis à Rauno Sappinen de finir de près du pied droit. Heureusement, la différence était déjà faite pour les Italiens.

Seul le premier du groupe est directement qualifié pour le Mondial 2026

"Je suis très content. Nous sommes sur la bonne voie, les garçons ont fait preuve d'envie et de sérieux (...) On progresse match après match, mais nos deuxièmes matches (dans une fenêtre internationale) sont souvent plus difficiles", a analysé Gattuso. Malgré ce succès, l'Italie qui a raté les deux dernières Coupes du monde en échouant à chaque fois en barrages, n'a plus qu'un infime espoir de terminer à la première place du groupe I et de décrocher sa qualification directe pour le Mondial 2026. Il ne manque qu'un seul point aux Norvégiens pour valider leur billet pour leur premier Mondial depuis 1998, où ils avaient atteint les 8es de finale en France.

Même si elle devait réaliser un sans-faute et battre la Norvège à San Siro le 16 novembre pour la "finale" du groupe I, cela pourrait être insuffisant pour l'Italie. Elle pourrait être devancée par Erling Haaland et ses coéquipiers grâce à leur affolante différence de buts (+26, contre +7 à l'Italie). La Nazionale peut toutefois faire le break pour la 2e place, synonyme de barrages, en battant mardi Israël qu'elle devance maintenant de trois points et qui a disputé un match de plus.

AS