Belgique-Italie : les trois raisons pour lesquelles les Belges vont gagner

La future joie des Belges ce soir ? - AFP
Ils sont deuxièmes au classement FIFA
On peut toujours chipoter sur son authenticité et sur son système de coefficient de points. Toujours est-il qu’à ce jour, le classement FIFA fait de la Belgique la deuxième meilleure nation du monde, derrière l’Argentine de Lionel Messi. Donc, par conséquent, la meilleure équipe européenne, dix rangs au-dessus de l’Italie (12e donc), qui n’a plus connu l’ivresse des sommets depuis sa 4e place en 2012. Alors que la bande à Hazard, elle, truste les sommets depuis plus d’un an (1er jusqu’en mars 2016 !). CQFD.
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Hazard va enfin se réveiller
« Il faut être clair, mon année a été bidon ». Ça va toujours mieux en le disant. Eden Hazard est comme ça, brut de décoffrage lorsqu’il s’agit d’évoquer ses performances sur le terrain. Lucide aussi, là où d’autres auraient peut-être manié la langue de bois. Mais dans un entretien accordé à l’Equipe, l’ancien joueur de Lille a confessé son annus horribilis. Difficile, pour celui qui avait été élu meilleur joueur de Premier League la saison précédente, de faire autrement vu son faible impact sur le jeu de Chelsea cette saison. Mais… « Avant (avec la sélection belge, ndlr), j’étais mauvais et je ne marquais pas. Maintenant, je suis moyen et je marque. » Une façon comme une autre d’annoncer que le meilleur va venir. Parce que oui, à un moment ou à un autre, le père Eden va bien finir par se réveiller. Et les Italiens pourraient bien en faire les frais.
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L’Italie ne fait franchement pas peur
Buffon dans le but. Chiellini, Barzagli, Bonucci derrière. Tout ça, ça ne bouge pas. Au milieu et surtout devant, en revanche, c’est moins solide. Privée de Marco Verratti et Claudio Marchisio, blessés, la sélection italienne n’a rien d’une foudre de guerre. Certes des tauliers restent dans l’entrejeu, comme Thiago Motta ou Daniele de Rossi. Mais ils sont vieillissants. Et c’est surtout devant que le bât blesse. En attaque, la Squadra va mettre son destin entre les mains de l’Interiste Eder, du Turinois Zaza, du joueur du Torino Immobile, de l’exilé anglais Pellè, du Napolitain Insigne et du Romain El-Shaarawy. Soit, avec la méforme de Balotelli, du choix par défaut – Zaza n’est même pas titulaire à la Juve ! – et des attaquants peu prolifiques en sélection (14 buts à eux tous avec l’équipe nationale). Pas de quoi faire tourner de l’œil la défense belge.