Euro 2016 : Cristiano Ronaldo a trouvé que les Français "souriaient beaucoup" avant la finale

Cristiano Ronaldo - AFP
Un peu plus de quatre mois se sont écoulés et ce 10 juillet 2016 reste encore dans toutes les mémoires. Notamment dans celle de Cristiano Ronaldo. Seulement quelques jours après la diffusion sur la Toile d’un discours émouvant où on le voit s’exprimer devant ses partenaires, après le premier Euro remporté par le Portugal contre la France (0-1, a.p.), l’attaquant du Real Madrid est revenu plus en détails sur cette finale historique.
Des Français trop sûrs d'eux
Dans un entretien à paraître mardi dans « France Football », le triple Ballon d’Or estime que les hommes de Didier Deschamps étaient trop confiants car ils « pensaient qu’ils allaient gagner facilement » et « souriaient beaucoup » avant la rencontre au Stade de France. L’international lusitanien (136 sélections, 68 buts) a par ailleurs évoqué la peine personnelle que lui avait causée cette finale, lui qui avait été contraint ce soir-là de céder, en larmes, sa place à la 25e minute en raison d’une blessure au genou.
La déception de Griezmann
« La plus grande tristesse » de sa carrière selon lui : « Je ne pouvais pas plier la jambe... Ça n'allait pas être la finale dont j'avais rêvé, je ne pouvais plus jouer. Je suis rentré au vestiaire pour que le médecin de la sélection me fasse un diagnostic rapide. J'étais mal, je pleurais. Parce que je craignais que ce soit encore plus grave. (...) Le médecin m'a vite rassuré. Mais je continuais de pleurer... ». Sans lui, le Portugal s’est tout de même imposé et lui a sans doute offert le plus beau trophée de son parcours.
Une joie qui a toutefois contrasté avec la déception de l'un des joueurs tricolores, rencontrés quelques jours après de l'autre côté de l'Antlantique. «C'est drôle parce que, peu après la finale, en vacances à Miami, j'ai croisé Antoine Griezmann dans un restaurant où il dînait avec sa fiancée, raconte le Madrilène dans l'hebdomadaire. Il est venu me voir à ma table et m'a dit, dans un sourire complice : "Cristiano, je te déteste !"»
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