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Euro 2016 : Hollande souligne que "la menace existe" et veut l'arrêt des grèves

François Hollande

François Hollande - AFP

Sur France Inter ce dimanche, le président de la République François Hollande a souligné que la menace contre la sécurité "existe" et "vaut pour un temps qui sera long", à cinq jours de l’ouverture de l’Euro (10 juin, 10 juillet).

A cinq jours du début de la compétition, la menace contre la sécurité de l'Euro 2016 "existe" et "vaut pour un temps qui sera long", a déclaré dimanche soir sur France Inter le président François Hollande. "Elle existe, la menace", a affirmé M. Hollande. "Cette menace, elle vaut, hélas, pour un temps qui sera long", a-t-il ajouté, "donc il faut que l'on prenne toutes les garanties pour que cet Euro-2016 soit réussi". 

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"Il faudra accepter d’être fouillé, a indiqué le président de la République. Tout cela est organisé, préparé. Même si nous sommes d’une grande vigilance. Il ne faut pas se laisser impressionner par la menace. Elle existe la menace. Je ne serais pas dans la situation où je suis, si je ne vous disais pas très clairement qu’il y a une menace. Elle vaut hélas pour un temps qui sera long."

''Une contrainte pour les spectateurs''

"La France a été frappée deux fois l’année dernière, a rappelé François Hollande. On s’est posé la question. Qu’est-ce qu’on devait faire ? On s’est posé une première question, est ce qu’on devait accueillir les chefs d’état et de gouvernement pour la COP21, qui a donné lieu à un accord historique sur la lutte contre le réchauffement climatique ? C’était dans un seul lieu."

"La deuxième question était de savoir si on maintenait un évènement sportif de cette ampleur, avec des fans zones, avec beaucoup de spectateurs, a poursuivi François Hollande. On a décidé qu’il fallait non seulement maintenir la compétition, garder les fans zones et faire en sorte que ça soit une fête européenne. Il faut y mettre des moyens. Ce sera 90 000 personnes qui vont être affectées à la sécurité. C’est vrai que pour les spectateurs, ça sera une contrainte."

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"Personne ne comprendrait" que les grèves gênent les spectateurs

François Hollande a également souligné sur France Inter que "personne ne comprendrait" que les grèves à la SNCF et Air France empêchent les spectateurs de rejoindre les stades de l'Euro 2016, dont le coup d'envoi sera donné vendredi.

"Je souhaite que le conflit soit réglé, a déclaré François Hollande. On progresse pour trouver une issue. Personne ne comprendrait que les trains ou les avions puissent empêcher le bon déroulement des déplacements des spectateurs. Il y a aussi le contexte des inondations. Nous sommes très attentifs. Le Premier ministre va réunir demain tous les ministres concernés. Je pense qu’il n’y aura aucune conséquence sur la compétition."

la rédaction avec l'AFP