Euro 2016 : Pas ici pour prendre l’EIRE

« Nous n’avons rien à craindre », ce sont les mots employés par l’entraîneur irlandais Martin O’Neill. Dans un groupe E difficile, ils veulent y croire.

Stade de France, Saint Denis, 2009, la main de Henry… Ce premier match face à la Suède dans cette même enceinte va certainement rappeler de mauvais souvenirs aux Irlandais. Mais comptez sur Roy Keane (entraîneur adjoint et surtout ancien pilier de Manchester United de 1993 à 2005) pour ne pas laisser les Irlandais s’apitoyer sur leur sort. Autre leader, l’emblématique Robbie Keane (35 ans) qui amènera son expérience. Il joue en sélection depuis 1998, est passé par Liverpool et surtout Tottenham et termine sa carrière en MLS, chez Los Angeles Galaxy.

Avant de vouloir gagner, il ne faudra surtout pas perdre. L’Irlande avait perdu ses 3 matches de poule lors de l’Euro 2012, contre la Croatie, l’Espagne et l’Italie…

Les Papys flingueurs

L’Irlande est l’équipe avec la moyenne d’âge la plus élevée du tournoi puisqu’elle dépasse les 29 ans. Troisième du groupe D aux éliminatoires (derrière l’Allemagne et la Pologne) donc barragiste. Il fallait encore se défaire de la Bosnie (1-1/2-0) qui jouait avec Begovic, Spahic, Lulic, Dzeko ou encore le meneur de jeu Pjanic.

Pour s’en sortir, les Irlandais pourront compter sur leur capitaine, l’ancien Mancunien John O’Shea (35 ans) maintenant à Sunderland et du latéral droit Seamus Coleman (27 ans) qui n’hésite pas à monter. Devant, l’attaquant de Southampton Shane Long (29 ans) sera le joueur à trouver dans la surface pour faire parler son jeu de tête et son jeu de corps. Il sera accompagné par le héros des barrages et joueur de Stoke City Jon Walters (32 ans pour 38 sélections, 10 buts).

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K.Chifflet