Euro 2016 : rien n’est encore décidé pour les fans zones

- - AFP
Un « démenti catégorique ». Voilà le terme employé par l’organisation de l’Euro 2016 pour évoquer la possible absence de fans zones lors de la compétition en France l’été prochain. Ces espaces, qui doivent être mis en place dans les dix villes qui accueilleront les matchs (Lens, Lille, Paris, Saint-Denis, Lyon, Saint-Etienne, Marseille, Nice, Bordeaux, Toulouse), sont au cœur du débat depuis les attentats de Paris.
Censées permettre aux gens de regarder gratuitement les rencontres sur écran géant, dans une ambiance festive, elles représentent également des lieux difficiles à sécuriser. Thierry Braillard, le secrétaire d’Etat aux Sports, l’a rappelé mardi dans Luis Attaque sur RMC : « Il va falloir que les uns et les autres réfléchissent. Je n’ai pas aujourd’hui la réponse. Ça fera l’objet d’une discussion quoi qu’il advienne. Est-ce qu’on les maintiendra ? Est-ce qu’on accroîtra la sécurité ? »
Une concertation « le moment venu »
« Certains pensaient que ça pouvait être un endroit où l’on pouvait aller et venir comme cela, poursuivait Thierry Braillard. Comprenez bien qu’aujourd’hui, on ne peut plus se permettre d’avoir ce genre de fans zones et que si elles sont mises en place, elles devront être extrêmement sécurisées. » L’organisation de l’Euro 2016 précise qu’une consultation aura lieu, « le moment venu », avec l’Etat et les villes-hôtes. Avant une décision définitive.