Euro 2016 : Suspense, litige, pyjama… ce qu’il faut retenir d'Islande-Hongrie

L’Islande et la Hongrie se sont quittées sur un score nul ce samedi dans le groupe F (1-1), au terme d'un match beaucoup plus grisant que l’affiche ne le laissait présager.

Le top : oui, c’était un vrai bon match

Les quelques supporters non-islandais et non-hongrois, à qui le tirage au sort avait attribué cette rencontre, avaient peut-être fait grise mine. Mais ces deux équipes, qui ont toutes deux de belles gueules de « surprises de l’Euro », ont fait dans le qualitatif. Peu de temps morts, du jeu construit, et une qualité technique agréable : de quoi donner envie de voir au moins une de ses deux formations, si ce n’est les deux, au prochain tour.

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Le flop : des buts pas à la hauteur

Un penalty de Sigurdsson pour ouvrir le score (40e), un csc de Saeversson pour égaliser (88e). La finition n’a pas été à la hauteur dans cette rencontre qui avait presque tout pour régaler, jusqu’à son scénario à suspense. Un tout petit flop donc, pour ces deux équipes qui ne méritent que les félicitations. Et non, le pyjama vintage de l’inimitable gardien hongrois est tout sauf un flop.

Le fait du match : penalty, vraiment ?

Même le ralenti permet difficilement de se faire un avis. Mais l’arbitre a tranché dans le feu de l’action, ferme et définitif, accordant un penalty aux Islandais au terme d’une action confuse dans la surface hongroise. Sans trembler, Sigurdsson a transformé, inscrivant le but qui a failli offrir la victoire aux siens. Le csc final n’était-il que justice ?

L’ambiance : les Hongrois étaient (trop) chauds

Une déferlante hongroise avait déjà fait vibrer le Vieux-Port avant le coup d’envoi. Si la fête s’est poursuivie dans les tribunes du Vélodrome, quelques échauffourées entre supporters hongrois et les agents de sécurité ont éclaté avant le coup d’envoi. Durant le match, les Islandais ont donné de la voix, au point que l’on se demande comment ce pays de 330 000 habitants a pu envoyer une telle délégation au Vélodrome. Après le but de la Hongrie quelques fumigènes ont été lancés sur la pelouse par des supporters hongrois. Des membres du staff et Dzsudzsak ont fait signes aux supporters pour demander calme et apaisement, avec succès.

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Pour frimer à la machine à café : Gudjohnsen fait de la résistance

Entré en jeu en 2e période, l’Islandais est devenu le 5e plus vieux joueur de l’histoire de l’Euro (37 ans), derrière Matthäus, Olsen, Vastic, et Carvalho.

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Le tweet : humour islandais