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Euro 2016 : trois raisons de regarder Autriche-Islande

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Pour leur troisième et ultime match de la poule F, l’Islande et l’Autriche vont s’affronter mercredi (18H) et tenter d’accrocher une qualification historique en huitième de finale de l’Euro. Si l'affiche ne semble pas incroyable de prime abord, on va tout de même vous montrer pourquoi ce match n’est à louper sous aucun prétexte.

Parce que peu importe le résultat, ce sera historique

Pour son premier Euro, l'Islande a démontré qu'elle était un adversaire coriace, le Portugal peut en attester. Deuxième de leur groupe, avec deux nuls aux scénarios bien différents, les hommes de Lägerback semblent bien partis pour accrocher une qualification inespérée en huitièmes de finale. L'Autriche de son côté a raté son entame d'Euro. Défaits face à la Hongrie (0-2), les coéquipiers d'Alaba ont tenu tant bien que mal face au Portugal (0-0). Victoire indispensable pour espérer finir deuxième, voire troisième si le Portugal venait à l'emporter. Là aussi, ce serait une première pour un pays qui n'a disputé qu'un Euro jusque-là (en 2008 chez lui).

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Parce qu'il y aura forcément du spectacle

Terminés les rounds d’observation, c’est le moment de lâcher les chevaux. Après avoir beaucoup défendu, notamment face au Portugal, les deux équipes vont pouvoir s’exprimer avec plus de facilités sur le plan offensif. Si l’Islande a tout de même marqué deux fois dans cet Euro, l’Autriche n’a toujours pas ouvert son compteur de buts. Alors évidemment que cette rencontre est capitale à plusieurs titres, mais pour le sélectionneur autrichien Marcel Koller, c’est bien plus que cela : « C'est une finale qui nous attend mercredi ».

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Parce que ça va envoyer du bois

C’est une quasi-certitude, ce match risque de se transformer en champ de bataille. Emmenés par leur capitaine-guerrier Gunnarsson, les Islandais ont montré leur rugosité dans les duels et ont tendance a marqué leurs adversaires de cette manière. Dans l’autre camp, il n’y a pas que des enfants de chœur non plus. Avec leurs noms de « méchants » de films d’action, les Dragovic, Hinteregger et autre Baumgartlinger vont essayer de remporter cette bagarre physique. Sans oublier le teigneux Marko Arnautovic, souvent à la limite de l'implosion durant un match. 

Les championnats nationaux délaissés

Aucun joueur islandais n’évolue dans le championnat de son pays. Côté autrichien, ce n'est pas beaucoup mieux avec seulement deux joueurs sur le groupe des 23 à figurer dans un club autrichien.

B.Duguine