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France-Turquie: le sélectionneur turc explique le salut militaire des joueurs

Les joueurs de la Turquie ont de nouveau fait un salut militaire ce lundi, face aux Bleus au Stade de France. Un geste expliqué par le sélectionneur turc Senol Günes, qui s’est également félicité de l’attitude des supporters à Saint-Denis.

"Nous sommes contents de manière générale d'avoir pris 4 points contre la France, c'est un exploit", s'est félicité lundi le sélectionneur de la Turquie Senol Günes après le match nul (1-1) au Stade de France, quatre mois après avoir battu les Bleus (2-0) à Konya.

Avant les deux derniers matchs qualificatifs à l'Euro 2020, la sélection turque est en tête du groupe H, à égalité de points avec la France et avec quatre longueurs d'avance sur l'Islande.

"C'est très bien de rentrer en Turquie en tant que leader du groupe, surtout après avoir joué contre un adversaire très fort. Ils ont été meilleurs que nous aujourd'hui, ils ont eu beaucoup plus d'occasions mais on a fait beaucoup d'efforts", a déclaré Günes en conférence de presse.

Le sélectionneur s'est par ailleurs félicité de la "bonne ambiance" au Stade de France, alors qu'une crise diplomatique oppose Ankara à Paris à propos de l'intervention militaire des Turcs contre les forces kurdes en Syrie.

"Je remercie tous les supporters qui nous ont vraiment supportés avec ferveur. Ils ont fait du mieux qu'ils ont pu pour faire le plus de bruit, et ils l'ont fait avec fair-play. Ça c'est nous, c'est la Turquie".

"C'est juste pour encourager nos soldats"

Concernant le salut militaire effectué par ses joueurs après l'égalisation, le technicien turc a de nouveau tenté de désamorcer la polémique, comme dimanche face à la presse.

"Ce sont des gestes faits de bonne foi, c'est juste pour encourager nos soldats" qui combattent dans le nord de la Syrie "pas pour tuer" des civils mais pour "éliminer les violences contre les citoyens turcs", a-t-il argumenté.

Les débats politiques concernent les chefs d'Etat comme le Français Emmanuel Macron et l'Américain Donald Trump, et non le sélectionneur de la Turquie, selon lui.

"Il faut adresser ces questions à ces gens, moi je ne fais que diriger mon équipe", a-t-il conclu sur le sujet.

la rédaction avec l'AFP