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Ribéry : « Toni c’est un chiant »

Larrons en foire au Bayern, l'Italien Luca Toni et le Français Franck Ribéry vont être opposés mardi dans une lutte acharnée pour la qualification en quart de finale de l'Euro.

Larrons en foire au Bayern, l'Italien Luca Toni et le Français Franck Ribéry vont être opposés mardi dans une lutte acharnée pour la qualification en quart de finale de l'Euro. - -

Il y aura match dans le match, mardi soir à Zurich, entre le Français Franck Ribéry et l’Italien Luca Toni, les deux partenaires de l’attaque du Bayern, cette saison.

Franck Ribéry, comment va le moral de l’équipe de France ?
Le retour a été difficile après le match contre les Pays-Bas, on a eu une petite réunion tous ensemble avec le coach. Le coach a pris une bonne décision. Ça a fait du bien au groupe. Hier (samedi), on avait encore un petit coup derrière la tête, mais là ça va beaucoup mieux. On est des grands, on sait qu’on est dans une situation pas facile, et qu’on a un match important contre l’Italie.

On vous a vu dans l’axe puis à gauche contre les Pays-Bas. Avez-vous une préférence ? Je suis un joueur qui aime beaucoup bouger, avoir le ballon. Ça me convient très bien d’être libre. Mais voilà, je joue là où le coach me veut : à droite, à gauche, dans l’axe. C’est vrai que j’ai plus l’habitude de jouer à gauche au Bayern, et un peu plus libre comme j’ai pu le faire au début du match contre les Pays-Bas. Quand je suis sur le terrain de toute façon, je me donne à fond.

Quelle est l’ambiance du groupe ? La communication passe-t-elle entre les anciens et les nouveaux ?
Je ne fais pas trop attention à ça. Je vois que tout le monde vit bien. Les anciens essaient de rectifier certaines choses, de parler aux jeunes. Quand il le faut, je parle aux joueurs, parce que je connais un peu mieux le fonctionnement de l’équipe de France. On essaie d’avancer ensemble.

Franchement, doit-on y croire contre l’Italie ?
Tout le monde croit en la qualification. On peut parler de « mission impossible » mais l’important est de gagner contre l’Italie, et puis on verra bien si la Roumanie se fait accrocher.

Comment comptez-vous contrer votre partenaire d’attaque du Bayern, Luca Toni ?
Luca Toni est dans la même situation que nous. C’est un joueur qu’il faudra surveiller, il n’a peut-être pas encore marqué mais on espère que ce ne sera pas contre nous. C’est un joueur qui pèse sur les défenses, qui protège bien son ballon, qui est chiant, qui sent les coups. Il faudra faire attention.

Comment gère-t-on sur le terrain l’état de méforme de certains de vos coéquipiers ?

C’est pas facile parce que parfois je fais des passes et ça ne suis pas. Mais ça peut m’arriver un jour. C’est important d’être solidaire.

La rédaction - Fabien Lefort