Il n'en revient pas: Daniel Riolo "franchement épaté" par le niveau de l'OL cette saison

De la Ligue 2 aux cimes de la L1 et de la Ligue Europa. Quelques mois aprè sa relégation administrative puis son sauvetage in extremis, l'OL plane en ce début de saison. Le club est co-leader de la Ligue 1 avec le PSG (cinq victoires en six matchs) mais aussi en Ligue Europa après son deuxième succès en deux matchs décrochés face à Salzbourg (2-0), jeudi. Ce début de saison suscite la grande admiration de Daniel Riolo, éditorialiste de l'After Foot, qui salue les ressources inattendues d'un club, dont le recrutement a pourtant été étroitement surveillé par la DNCG. Malgré un effectif limité en nombre, Lyon s'en sort toujours ou presque en ce début de saison.
Le PSG comme guide des autres clubs français?
"Je suis franchement épaté et satisfait de ce que je vois de l'OL depuis des semaines", a-t-il déclaré, jeudi. "Est-ce qu'ils peuvent faire mieux? Peut-être. Ce (jeudi) soir, on a découvert une chose nouvelle, c'est que tu peux te passer de pas mal de joueurs, en mettre d'autres et ça marche. Ça, je pense que c'est déjà une nouveauté, on n'en était pas sûr parce qu'on se disait: 'ils ont 11, 12 joueurs, Fonseca aura du mal'. Un soir, on avait vu le milieu Tolisso - qui est devenu un peu homme à tout faire - avec Tessmann et Morton et ils avaient fait un super match. Mais on se disait: 's'il en manque un des deux?'. Et ce soir, il en manquait un des deux (Morton était remplaçant, avant de remplacer... Tessmann."
Daniel Riolo salue aussi le vivier très intéressant dans lequel Fonseca puise avec succès. "Le petit De Carvalho, il y a une semaine on ne savait même pas qui c'était, il y a aussi le petit Merah", fait-il remarquer. "Au milieu de terrain, tu commences à avoir des solutions que tu n'envisageais pas. Et puis comme la mode est à faire jouer des jeunes... Dans le foot, il y a toujours une donnée mentale qu'on sous-estime beaucoup, mais il y a beaucoup de modélisation."
Et sur ce dernier point, il estime que le PSG sert souvent d'exemple aux autres clubs français. Selon lui, la victoire décrochée au Barça (1-2) mercredi avec de jeunes joueurs a pu donner de l'élan à l'OL le lendemain. "La semaine dernière, j'ai dit que le PSG avait influencé énormément d'autres équipes et notamment en France, puisqu'on est le premier à les regarder, et les autres clubs aussi sur le sens du collectif, le travail et le devoir", conclut-il. "Et maintenant, le message envoyé mercredi, c'est: 'on va avec une équipe B, quatre gamins qui n'ont jamais joué à ce niveau et tu marches sur le Barça'. Eh bien, Fonseca a le discours tout fait dans le vestiaire: 'les gars, vous avez vu ce qu'ils ont fait avec quatre jeunes, n'oubliez pas, vous avez du talent'. C'est une affaire de confiance."