Rennes-Astana: Pourquoi ce choc est historique pour les Bretons

Rennes affronte Astana, ce jeudi en Ligue Europa (18h55 en direct et en exclusivité sur RMC Sport), avec un calcul simple: en cas de victoire, les Bretons seront qualifiés pour les 16es de finale de la compétition. Une grande première qui signifierait beaucoup pour ce club.

A chacun son frisson. Après les qualifications du PSG et de Lyon en huitièmes de finale de la Ligue des champions, le Stade Rennais joue sa place en 16e de finale de la Ligue Europa, ce jeudi en recevant Astana (18h55, en direct et en exclusivité sur RMC Sport et sur RMC Story sur la TNT). La donne est simple: si les Bretons s’imposent, ils valideront leur ticket pour le tour suivant. Sur le papier, rien d’insurmontable. Dans les faits, c’est un petit vertige qui saisira le Roazhon Park, que l’on annonce bien garni et en feu ce jeudi. 

Rendez-vous lundi midi?

Jamais dans son histoire, le club n’a connu ce frisson d’un match qui pourrait lui offrir une place pour la phase finale. Une victoire et un contingent de dirigeants rennais prendrait la direction de Nyon (Suisse) pour y suivre le tirage au sort des 16es de finale lundi midi avec son lot de très grosses équipes qui font pâlir d’envie (Inter Milan, Naples, Galatasaray, Valence, Chelsea, Arsenal). 

Deux barrières brisées cette saison

Qualifié directement pour la phase de poule grâce à leur cinquième place (et aux succès du PSG dans les Coupes nationales), le Stade Rennais a déjà brisé plusieurs barrières lors de sa campagne européenne. Il a signé sa première victoire de l’histoire en phase de poule de la compétition, puis son premier succès à l’extérieur. Les deux fois face à Jablonec, très modeste club tchèque avec qui les Bretons ont fini par se lier d’amitié.

Astana n’a joué qu’un match depuis le 11 novembre

Les hommes de Julien Stéphan devront le refaire ce jeudi soir face à Astana, dont le championnat a pris fin le 11 novembre (et qui n’a joué qu’un match officiel depuis), pour chasser les souvenirs des trois dernières phases de poules frustrantes (2005-06, 2007-08 et 2011-12).

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Cette dernière épopée (2011-12) avait été corsée (un groupe avec l’Atlético, futur vainqueur de l’épreuve, le Celtic Glasgow et Udinese) et les Rennais, à défaut de victoire, n’avaient pas démérité. C’est justement cette étiquette d’équipe peu en veine que les coéquipiers d’Hatem Ben Arfa (3 buts sur les 3 derniers matches de L1), qui restent sur deux victoires en championnat, ont l’occasion de décoller. 

"La pression est sur Astana, a lancé Julien Stéphan mercredi en conférence de presse. Nous, on a tout à gagner parce qu’au début du match on est éliminés. Il ne peut nous arriver que quelque chose de bien. Eux, ils ont tout à perdre parce qu’au début du match, ils sont qualifiés."

Nicolas Couet