Fair-play financier: Rummenigge veut des sanctions strictes pour les fautifs (mais ne cite pas le PSG)

Dans une interview accordée au magazine GQ, le patron du Bayern Munich Karl-Heinz Rummenigge a émis le souhait de voir l’UEFA appliquer rigoureusement les sanctions liées aux violations du fair-play financier. Et aimerait voir plus de clarté concernant ce dernier, quitte à le moderniser.

Il n’a jamais cité le PSG, qui fait l’objet d’une enquête de l’UEFA pour les achats de Neymar et de Mbappé, l’été dernier, pour 400 millions d’euros. Ni le club parisien ni un autre d’ailleurs. Mais on imagine mal le patron du Bayern Munich ne pas avoir eu une petite pensée pour la formation rouge et bleu critiquée et pointée du doigt pour sa politique agressive et ultra-dépensière l’été dernier au moment de s’exprimer sur le fair-play financier.

"Il faudrait mettre en place un fair-play financier 2.0"

Le technicien bavarois se veut clair: il faudrait que ce dernier gagne en clarté dans son fonctionnement et dans ses sanctions, qu’il aimerait voir appliquées de façon stricte. "L'UEFA doit réussir à moderniser le fair-play financier, a confié Rummenigge au magazine GQ, dans une interview publiée ce jeudi. C'était un bon outil de contrôle financier qu'on avait inventé. On aurait dû l'appliquer strictement et rigoureusement. Strictement et rigoureusement signifie: quiconque le viole ou commence à le contourner, je dis cela très fermement, doit se faire taper sur les doigts."

"Ça n'a malheureusement jamais été le cas, estime le dirigeant allemand. L'UEFA (...) n'a tout simplement pas eu le courage d'agir de manière cohérente. C'est pourquoi il faudrait maintenant mettre en place un fair-play financier 2.0, qui ne définisse pas seulement clairement les interdictions, mais également les sanctions associées." Histoire d’y voir clair pour tout le monde.

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A.D avec AFP