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Grèce: un jeune supporter de l'Aris Salonique tué dans une bagarre

Un jeune homme a été tué et deux autres ont été blessés tôt mardi matin près d'un stade de football à Thessalonique, dans le nord de la Grèce, dans une apparente rixe entre supporters de clubs rivaux, selon les premières conclusions de la police.

D'après les premiers éléments de l'enquête, les agresseurs ont demandé aux victimes "quelle équipe ils soutenaient". Un jeune homme a été tué et deux autres ont été blessés, mardi matin près d'un stade de football à Thessalonique (nord de la Grèce).

Les victimes sont âgées de 19 et 20 ans. L'agression mortelle s'est déroulée aux abords du stade Kleánthis-Vikelídis de l'Aris FC. Des "objets pointus" ont été utilisées comme armes par le "groupe" d'agresseurs, d'après les conclusions initiales de la police. Le jeune qui a succombé à ses blessures a été poignardé à la cuisse. Les deux blessés, légèrement touchés, ont été hospitalisés.

Deuxième meurtre en deux ans dans le milieu du football à Thessalonique

Des témoins, cités par la presse locale, affirment que les agresseurs ont crié des insultes à l'encontre de l'Aris FC et que le jeune homme tué a supplié ses bourreaux de ne plus l'attaquer. "Des meurtriers brutaux ont ôté la vie à un garçon de 19 ans parce qu'il était supporter d'Aris", selon un communiqué du club.

L'Aris FC condamne ce "deuxième meurtre en l'espace de deux ans" dans le milieu du football à Thessalonique. Il appelle à ce que cette agression ne "provoque pas de haine". "C'est clairement une attaque meurtrière", a ajouté le club, estimant qu'il ne s'agit pas "d'une rixe entre supporters (...) comme certains tentent de la qualifier artificiellement" afin "d'apporter un alibi aux tueurs".

Thessalonique a déjà été témoin par le passé de plusieurs incidents violents entre supporters des clubs rivaux Aris et PAOK. En décembre, le championnat de football grec a infligé une amende de 193.000 euros au club du PAOK, dont les supporters avaient envahi la pelouse et s'étaient battus avec la police anti-émeute. Le club est contraint de jouer à huis clos ses quatre prochains matchs à domicile.

JA avec AFP