Guerre en Ukraine: Malinovskyi dénonce "un crime contre l’humanité" et appelle à soutenir son pays

Les combats et les explosions ont commencé. Et la terreur monte d’un cran en Ukraine. Après des semaines de tensions, l’escalade militaire tant redoutée a débouché ces dernières heures sur l’invasion de la Russie à l’est de l’Ukraine. Les troupes de Vladimir Poutine sont entrées dans la région du Donbass, contrôlée par les séparatistes pro-russes. L’état d’urgence et l’application de la loi martiale ont été décrétés dans tout le pays. De quoi créer une énorme inquiétude au sein de la population. Y compris chez les sportifs expatriés, à l’image de Ruslan Malinovskyi.
"La Russie a officiellement commencé sa guerre contre le territoire de l'Ukraine, a dénoncé le milieu de terrain de l’Atlanta Bergame dans une story sur Instagram. Il y a eu plusieurs explosions dans tous les points stratégiques du pays. Les gens sont horrifiés et paniqués, toutes les frontières sont actuellement fermées. Je pleure pour notre peuple et pour ma maison. Les nouvelles venant de Russie ne disent pas la vérité: ils prétendent protéger l'est contre nous les Ukrainiens, mais en réalité ils nous attaquent! C'est un crime contre toute l'humanité, il faut arrêter cette horreur."
Un appel aux dons par virement classique ou en cryptomonnaie
L’international ukrainien de 28 ans (45 sélections, 6 buts) a également posté un appel à la solidarité sur Twitter. "L’Ukraine est attaquée en ce moment. S’il vous plait, faites passer le mot et priez pour notre pays", a écrit Malinovskyi. Le natif de Jytomyr (à environ 140km à l’ouest de Kiev) a partagé un lien permettant d’effectuer des dons financiers pour soutenir l’armée ukrainienne. Via un virement classique ou en cryptomonnaie.
Face à l'urgence de la situation, toutes les compétitons sportives ont été stoppées jusqu'à nouvel ordre en Ukraine. De nombreux athlètes étrangers ont décidé de quitter le pays en attendant de voir comment la situation va évoluer. Les dirigeants de l'UEFA vont se réunir ce vendredi afin d'étudier les mesures à prendre. Au menu de leurs discussions: la finale de la prochaine Ligue des champions, qui ne se déroulera pas comme prévu à Saint-Pétersbourg le 28 mai.