Huit choses à savoir sur Alex Morgan, la nouvelle joueuse de l’OL

Alex Morgan - AFP
Initialement publié en novembre 2016, cet article a été réédité après la signature d'Alex Morgan à Lyon ce mardi 20 décembre.
Elle a fait pleurer les Bleues
Deux fois. La première, c’était lors du Mondial 2011. Les Bleues sont en demi-finale face à leurs homologues américaines. Menées d’une courte tête à dix minutes de la fin du temps réglementaire (2-1), les filles de Bruno Bini peuvent encore espérer accrocher leurs adversaires. Mais Alex Morgan va en décider autrement. Entrée un peu avant l’heure de jeu, l’intéressée crucifie les joueuses de l’équipe de France et assure la finale aux siens. Elle remettra ça un an plus tard, lors des JO de Londres 2012, durant lesquels les Etats-Unis vont dominer les Bleues en phase de poules (4-2) avec un doublé d’Alex Morgan.
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Elle partage sa vie avec un joueur pro
Ce n’est pas parce qu’il ne s’est pas manifesté par un bon vieux tweet jaloux qu’il… n’existe pas. Alex Morgan n’est pas célibataire et l’homme qui partage sa vie n’est autre que Servando Carrasco, un milieu de terrain évoluant au sein du club d’Orlando City, en Major League Soccer. Le couple est passé devant le maire en fin d’année dernière, brisant le cœur de millions d’hommes dans le monde et Alex Morgan a fait des pieds et des mains pour rejoindre la même ville que son chéri.
Elle a écrit des bouquins pour enfants
Si elle n’a pas encore sorti de livre autobiographique (comme toute star de renom, ça devrait bien finir par arriver un jour), Alex Morgan a déjà sorti la plume… mais pas pour les adultes. La joueuse du Orlando Pride a sorti en 2013, avec l’éditeur « Simon & Schuster Books », une collection de livres (six exactement), « The Kicks », dans laquelle elle raconte les aventures d’une jeune joueuse de foot de 12 ans, obligée de quitter son Connecticut natal pour rallier la Californie. Le succès de ses livres a été au rendez-vous au point qu’une série TV de 10 épisodes a vu le jour à l’été 2015, sur Amazon Instant Video
Elle a déjà figuré sur la jaquette d’un jeu vidéo
Et pas n’importe lequel : il s’agit DU jeu de football de ces dernières années, FIFA et plus précisément l’édition 2016, où elle a partagé l’affiche avec l’ex-ambassadeur de la licence, Lionel Messi. Alex Morgan a fait partie, avec la Canadienne Christine Sinclair et l’Australienne Steph Catley, des trois égéries choisies pour promouvoir l’intégration des équipes féminines.
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Aux « States », elle a une voix qui porte
Quand Alex Morgan dit quelque chose dans son pays, ça a tout de suite du poids et de l’influence. Comme nous l’a rapporté la rédactrice en chef du site Women Soccer France, Lisa Durel, lorsque Christine Sinclair s’est plaint des conditions de la NWSL (équivalent féminin de la Major League Soccer), son intervention n’a eu que peu d’échos. Il a fallu qu’Alex Morgan hausse le ton d’un petit « gazouillis » pour que les choses avancent. La joueuse du Pride est aussi très engagée dans plusieurs actions : elle est notamment impliquée dans la lutte pour l’égalité salariale, aux côtés d’autres joueuses de la Team US.
Elle a eu droit à son shooting maillot de bain dans Sports Illustrated
Si vous en doutez, il suffit d’aller voir sa page Facebook, qu’un peu plus de trois millions de personnes suivent tous les jours. Mais aussi son compte Twitter, que près de trois millions là aussi (exactement 2,75) « follow » quotidiennement. Alex Morgan est une vraie icône marketing et les plus grandes marques du pays (Nike, Coca-Cola ou encore la marque de casques Beats by Dr Dre) se sont associées à elle. Cerise sur le gâteau : elle a eu les faveurs de Sports Illustrated, qui lui a dédié un shooting maillot de bain il y a deux ans et qu’on vous invite à aller voir ici.
Elle n’est pas sur une forme ascendante
Depuis ses coups d’éclat en 2011, 2012, Alex Morgan n’a pas réalisé de performances notables. La joueuse a, depuis les JO de Londres, régulièrement goûté aux séjours à l’infirmerie et n’est pas toujours irréprochable dans la finition, nous glisse encore Lisa Durel. Celle qui a été adoubée par la légende Abby Wambach et qui est toujours considérée comme l’une des meilleures attaquantes du globe, représenterait à coup sûr un atout marketing considérable pour l’Olympique Lyonnais. Pour ce qui est du plan sportif, il faudra juger son éventuel apport, au sein d’une équipe qui en a passé huit mercredi soir en Ligue des champions, à Zurich (8-0).
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Elle voulait vraiment venir à Lyon
Jean-Michel Aulas a bien eu raison d’insister autant sur Twitter et de ne pas lâcher l’affaire. Son arrivée dans le Rhône est possible. La joueuse, qui a réalisé en signant au Orlando Pride un des transferts les plus complexes de l’histoire du football féminin, va pouvoir jouir de l’assouplissement des règles de sortie pour les internationales US et, surtout, de l’absence majeure d’une compétition internationale l’année prochaine. Elle a justifié son départ d'Orlando en expliquant qu'elle voulait prendre un risque pour devenir la meilleure joueuse de football du monde.