
Italie: Buffon, De Rossi et Barzagli arrêtent, Ventura pas encore

Gianluigi Buffon et Daniel De Rossi - AFP
L’élimination de l’Italie face à la Suède ce lundi en barrage de qualification pour le Mondial 2018 a été synonyme de fin de carrière internationale pour déjà au moins trois tauliers de la Squadra Azzurra qui totalisent 364 sélections : le milieu de terrain Daniele De Rossi, le défenseur central Andrea Barzagli et l’emblématique gardien Gianluigi Buffon. Ils étaient les trois derniers champions du monde 2006 à jouer à très haut niveau.
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"C'est la plus grosse déception de ma vie au point de vue sportif. C'est une désillusion unique. Abandonner ce groupe est quelque chose de très dur, je n'arrive pas à trouver mes mots", a déclaré Barzagli, 36 ans et 73 sélections.
"Un cycle se ferme et un autre va s'ouvrir avec des jeunes qui ont beaucoup d'envie", a-t-il ajouté.
Daniele De Rossi, 34 ans et 117 sélections, a lui aussi confirmé ses adieux à la sélection.
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"Cela fait 16 ou 17 ans que je traîne à Coverciano (le centre d'entraînement des Italiens, ndlr). Et penser que j'ai enlevé ce maillot pour la dernière fois, ça fait mal. Après le match, il y avait une atmosphère funèbre", a-t-il dit.
Chiellini encore indécis
Giorgio Chiellini, un autre des piliers de la sélection actuelle, âgé de 33 ans, n'a de son côté pas encore décidé s'il poursuivait ou arrêtait sa carrière internationale.
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Ventura n'a pas donné sa démission
Le sélectionneur de l'Italie Gian Piero Ventura a quant à lui déclaré lundi soir qu'il n'avait pas donné sa démission malgré l'échec de son équipe en barrage de qualification pour le Mondial, expliquant qu'il devait encore parler avec le président de la fédération Carlo Tavecchio.
Ventura: "Une infinité de choses à évaluer"
"La démission? Je ne sais pas. Il y a une infinité de choses à évaluer. On va se voir et on va évaluer ces choses. Je n'ai pas encore parlé avec le président", a-t-il dit en conférence de presse.
"Ca ne dépend pas de moi, je ne suis pas dans l'état d'esprit d'affronter cette question. On va se voir, je dirai ce que j'ai à dire, et j'écouterai. Tout ce qui en sortira sera accepté", a-t-il répondu à une autre question sur une éventuelle démission à venir.
"Le résultat est terrible. Il y avait une volonté féroce mais le football est fait de cela et je sais l'accepter. Je suis fier d'avoir fait partie de ce groupe et d'avoir travaillé avec de grands champions et avec d'autres auxquels je souhaite de le devenir", a encore confié Ventura, dont l'avenir à la tête de la sélection semble tout de même extrêmement compromis.
"Quand on obtient des résultats, le mérite de l'entraîneur importe peu. Quand il n'y a pas de résultats, le responsable est l'entraîneur. C'est une banalité", a-t-il également affirmé.
"L'erreur principale c'est d'avoir fait deux matches sans avoir subi de tirs mais d'avoir perdu 1-0, et de ne pas avoir su marquer ne serait-ce qu'un but", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le fait de présenter "des excuses aux Italiens", Ventura a répondu: "Oui, bien sûr. Des excuses pour le résultat, pas pour l'engagement, la volonté et tout le reste. Mais pour le résultat, qui est la chose la plus importante, oui."