RMC Sport

Justice: demande de remise en liberté refusée pour Éric Olhats, accusé d'atteintes sexuelles sur mineurs

placeholder video
Alors qu'il avait demandé sa remise en liberté, Éric Olhats, mis en examen et écroué depuis début mai a vu sa requête refusée.

Éric Olhats reste en détention. Selon les informations de L'Équipe, l'ancien mentor d'Antoine Griezmann, s'est vu refuser sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire. La cour d'appel de Pau a confirmé l'ordonnance de placement en détention, au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan. Écroué depuis le 12 mai, il avait été mis en examen pour "atteintes sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans" et "détention d'images pornographiques de mineurs".

Des signalements pour attouchements et agressions sexuelles seraient aussi remontés

Les faits présumés remonteraient aux années 1990 et au début des années 2000. Selon nos informations, la victime serait un joueur de Bayonne qui était mineur au moment des faits. La plainte date d’août 2021. Des signalements pour attouchements et agressions sexuelles seraient aussi remontés aux services d’enquête.

Pour rappel, jusqu’en 2016, Eric Olhats était le conseiller d’Antoine Griezmann. C’est lui qui avait amené l’international français à la Real Sociedad au début de sa carrière. Le recruteur avait déjà eu affaire à la justice. En septembre 2010, l’ancien responsable de l’Aviron Bayonnais avait gagné en appel son procès dans une affaire de corruption de mineurs.

Il conteste les faits

En 2019, un courrier anonyme est arrivé au Parquet de Bayonne dans lequel une personne affirme qu'Eric Olhats aurait eu des gestes déplacés à l'égard de jeunes joueurs alors qu'il exerçait les fonctions d'entraîneur et recruteur. La PJ de Bayonne a directement été saisie du dossier. 

Au total, comme l'annonçait RMC Sport mercredi soir, plusieurs plaintes ont visé Eric Olhats. Trois anciens joueurs du mis en cause ont déposé plainte pour des faits d'atteintes sexuelles commises entre 1998 et 1999. Les jeunes hommes avaient moins de quinze ans au moment des faits présumés.  

AS