
Karembeu sur la crise grecque : "Rien ne touchera l’Olympiakos"

Christian Karembeu - AFP
Christian Karembeu, quel regard portez-vous sur la situation actuelle en Grèce ?
C’est une situation difficile pour tout le monde, que ce soit pour les entrepreneurs, pour la population locale et tout ce qui touche à l’économie, notamment au niveau du sport. On est tous touchés et tous aux aguets pour savoir ce qu’il va se passer. En ayant parlé avec le président (Evangelos Marinakis, ndlr), on reste optimistes sur le fait que l’Europe va aider la Grèce à se réhabiliter économiquement et après socialement, car l’un va avec l’autre.
Concrètement, quelles sont les conséquences pour un club comme l’Olympiakos ?
Jusqu’à aujourd’hui, le club n’a pas été touché. On continue à investir dans le club, à acheter des joueurs mais évidemment, il y a une logique à ne pas dépasser certaines sommes car on respecte quand même la situation du pays.
Certains agents réclament que leurs joueurs continuent d’être payés en euros si jamais il y avait un changement de monnaie. Comment cela va-t-il se passer à l’Olympiakos ?
Ça me fait rire mais en même temps il faut prendre en compte cette réalité, si jamais ça advient. En tout cas, on reste très respectueux par rapport aux contrats signés et puis parce que l’UEFA et la Fifa peuvent aussi intervenir là-dessus.
« La crise n’a jamais touchée le club »
Quel est l’état d’esprit du président du club ?
On reste optimiste, rien ne touchera le club. Si le référendum se fait réellement, on aura évidemment une réunion mais le club reste sur ses pieds et la crise n’a jamais touché le club. Le président a les reins solides. Il est très tranquille. Il a encore tenu un discours très optimiste en disant qu’il sera là, qu’il investira encore pour le club et que personne ne doit douter de ses capacités.
Comment essayez-vous de rassurer les joueurs que vous convoitez ?
On a une visibilité européenne grâce à notre participation à la Ligue des champions. Ça permet aux joueurs d’être visibles. C’est un tremplin pour être après attirés dans de grands championnats et de grands clubs, on l’a vu avec beaucoup de nos joueurs qui ont été sollicités par de très grands clubs.
Que dites-vous aux joueurs francophones de l’effectif (Dossevi, Ndinga, Masuaku) ?
Ça fait déjà un ou deux ans qu’ils sont payés. Il n’y a eu aucune crise au sein du club donc évidemment cette question il vaut mieux leur poser à eux plutôt qu’à moi.