La Copa America 2016 maintenue aux Etats-Unis

Contrariée par le scandale de la Fifa de mai dernier, la Fédération américaine de football a finalement décidé de conserver l’organisation de la Copa America 2016, exceptionnellement disputée par des sélections d’Amérique du sud, du nord, centrale et des Caraïbes.

Les fans américains de soccer peuvent souffler. Ils seront bien aux premières loges pour s’exalter devant Lionel Messi, James Rodriguez, Alexis Sanchez ou encore Neymar. Comme prévu, les Etats-Unis accueilleront bien du 3 au 26 juin l’édition du Centenaire de la Copa America, qui regroupera exceptionnellement à la fois les dix équipes traditionnelles de la Conmebol (Argentine, Brésil, Chili…), et celles de la Concacaf (Etats-Unis, Mexique…).

Dévoilé en 2014, le projet avait pris du plomb dans l’aile en mai dernier, lors du scandale de la Fifa, qui n’a pas épargné les deux Confédérations, avec les arrestations notamment du président de la Concacaf, Jeffrey Webb et de l’ancien n°2 de la Conmebol, Eugenio Figueredo.

Des stades d’au moins 50 000 places

Après avoir rompu le contrat avec la société Datavision, détentrice des droits commerciaux et médias, dont les dirigeants sont visés par la justice américaine et créé un comité exécutif pour organiser la compétition, la Fédération américaine a ainsi décidé de conserver l’organisation du tournoi.

« Ce comité où la Conmebol aura comme la Concacaf deux représentants et US Soccer un représentant, supervisera les décisions politiques pour le tournoi et facilitera la transparence financière en matière de fonds collectés pour la diffusion TV-radio et les partenariats », a ainsi déclaré US Soccer.

Prochaine étape, l’annonce des villes-hôtes qui devrait débuter dès les prochains jours. Et pour accueillir tout ce beau monde comme il se doit, la Fédération américaine a décidé de mettre les petits plats dans les grands. Les stades devront pouvoir accueillir au minimum 50 000 spectateurs, dans cette compétition où le Chili aura fort à faire pour conserver son bien décroché à domicile en juillet dernier.

la rédaction