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Laval: Ciccolini dérape encore en adressant des bras d'honneur à des supporters

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Suspendu trois mois en septembre pour avoir menacé un journaliste, François Ciccolini a de nouveau dérapé vendredi soir. L'entraîneur de Laval a adressé des bras d’honneur à des spectateurs, après la victoire de son équipe contre Drancy (4-3).

Il a encore dérapé. Suspendu trois mois ferme début septembre pour avoir menacé un journaliste, François Ciccolini a refait parler de lui vendredi. L’entraîneur de Laval a adressé des bras d’honneur à des spectateurs après la victoire de son équipe contre Drancy (4-3), à l’occasion de la 20e journée de National 1. Au terme d'un match fou, où Laval a été mené 0-1 puis 2-3 avant de finalement s’imposer contre la lanterne rouge, le technicien corse a adressé à trois reprises ce geste obscène vers une tribune où des spectateurs avaient réclamé sa démission pendant la rencontre.

Hors de lui, Ciccolini a ensuite eu des mots avec des personnes au bord de terrain, avant de proférer des insultes dans le couloir des vestiaires. Il ne s'est d'ailleurs pas rendu à la conférence de presse d'après-match, laissant le soin à son adjoint de répondre aux journalistes. Ce samedi après-midi, Laval n'avait toujours pas réagi à cet incident. Interrogé par Ouest-France, le président lavallois, Philippe Jan, s'est contenté de répondre que "la chose qu'il faut changer, ce sont les ampoules des projecteurs", en référence aux trois pannes d'éclairage qui ont rallongé le match d'environ une demi-heure.

Il avait menacé un journaliste

D’après Ouest-France, l’avenir de Ciccolini à Laval s’écrit aujourd'hui en pointillés. Il y a quatre mois, la commission de discipline de la FFF lui avait infligé cinq mois de suspension, dont trois ferme, pour avoir eu "un comportement intimidant et menaçant envers un journaliste". "Tu me poses toujours des mauvaises questions. Peut-être que je vais te frapper la tête par terre (...) J'ai ce qu'il faut, je vais te frapper d'un coup de crosse à la tête", avait-il notamment proféré à l’encontre du journaliste de France Bleu Mayenne, qui lui avait posé une question sur ses choix tactiques après une défaite à Boulogne le 10 août (2-0).

Devant l'absence de réaction du club, la commission de discipline de la FFF avait suspendu dès le 16 août l'entraîneur à titre conservatoire, avant de prononcer le 7 septembre sa sanction définitive qui avait pris fin le 15 novembre. Ciccolini avait ensuite présenté ses excuses au journaliste visé, assurant que "ses paroles [avaient] dépassé sa pensée", selon un communiqué publié par son club. Le journaliste, après ces excuses, avait retiré sa plainte, selon Ouest-France.

AFP