Barça: les excuses et le gros rétropédalage de Xavi sur Dani Alves, accusé de viol

L'entraîneur du Barça, Xavi, a présenté ses excuses ce dimanche pour les déclarations faites ce week-end dans lesquelles il semblait soutenir son ancien coéquipier brésilien Dani Alves, qui est en détention provisoire depuis jeudi à la suite d'allégations de viol.

Un gros pas en arrière. L'entraîneur du FC Barcelone, Xavi, a présenté ses excuses ce dimanche pour les déclarations faites la veille dans lesquelles il semblait soutenir son ancien coéquipier brésilien Dani Alves, qui est en détention provisoire depuis jeudi à la suite d'allégations de viol.

"Hier, ce que je voulais dire sur Dani Alves a été mal interprété. Peut-être que je n'ai pas été assez précis avec mes mots et il est important que je m'explique", a déclaré Xavi lors de sa conférence de presse après la victoire 1-0 du Barça sur Getafe dimanche.

"Je présente mes excuses à la victime, aux victimes de la violence sexiste et de ce type d'agression"

"C'est un sujet très délicat et hier (samedi) j'ai oublié de parler des victimes. Nous devons condamner tous ces types d'actes, que ce soit Dani ou quelqu'un d'autre qui les ait commis. Je présente mes excuses à la victime, aux victimes de la violence sexiste et de ce type d'agression", a poursuivi le technicien espagnol, estimant que ce "n'était pas un commentaire approprié".

Lors de la conférence de veille de match, Xavi avait déclaré qu'il était "en état de choc", "surpris et choqué" par les accusations d'agression sexuelle portées contre Dani Alves par une jeune fille de 23 ans. "Je me sens très mal pour lui", avait-il ajouté sans faire référence à la victime présumée.

Le joueur brésilien de 39 ans a été licencié dans la foulée par le club mexicain des Pumas après son arrestation alors qu'une juge a ordonné son incarcération sans caution à Barcelone jeudi. Alves, qui a joué huit saisons à Barcelone entre 2008 et 2016, est revenu au club catalan pour une courte période la saison dernière sous la direction de Xavi.

AFP