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FC Séville: Nasri connaissait le règlement (et a déjà commencé à se défendre)

Samir Nasri

Samir Nasri - AFP

L’agence espagnole antidopage a lancé une investigation à l’encontre de Samir Nasri, suite à une perfusion de vitamines dont il a fait l’objet dans une clinique de Los Angeles. Le joueur du FC Séville, qui était au courant du règlement, compte bien prouver sa bonne foi.

Samir Nasri compte bien se défendre. Visé par une enquête de l’agence espagnole antidopage, suite aux photos le montrant dans une clinique de Los Angeles afin d’y recevoir des vitamines par injection, le joueur du FC Séville veut prouver sa bonne foi.

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Selon L’Equipe, Nasri a souhaité recevoir cette injection appelée « Immunity Drip IV » et qui contient « des vitamines C et B, de la Lysine (un acide aminé) et du zinc, mélangés à des nutriments spécialement créés pour mieux combattre les virus », selon le site de la clinique dans laquelle s'est rendue Nasri, afin de soigner un début de grippe. Une pratique légale, à condition de respecter le dosage de l’intraveineuse.

« Les injections ne peuvent pas contenir plus de 50 ml »

« Il n’y a rien de prohibé dans la composition du produit, sauf que si c’est par voie injectable et que vous êtes dans le cadre d’une compétition, les injections ne peuvent pas contenir plus de 50 ml, assure le docteur Jean-Pierre de Mondenard, spécialiste du dopage, contacté par RMC Sport. En revanche, si vous êtes dans le cadre d’une compétition avec des activités, des matchs rapprochés et que vous devez faire une perfusion d’un produit de 500ml, quel que soit le produit présent, dans la perfusion, là c’est interdit par l’agence mondiale antidopage. »

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Nasri a précisé le règlement avant de recevoir l’injection

Toujours selon L’Equipe, Nasri connaissait ce point de règlement et l’aurait précisé avant de recevoir cette injection. Face à la polémique, il aurait demandé à la clinique d’envoyer un mail détaillant le contenu de cette injection au FC Séville. L’ancien joueur de l’OM, qui va rentrer en Espagne ce mercredi, comme cela était prévu, va aussi donner à son club et à l’agence espagnole antidopage l’ordonnance du médecin qui a validé cette intraveineuse. Il est aussi prêt à passer tous les tests pour prouver qu’il n’était pas une démarche dopante.

Alexandre Alain Journaliste RMC Sport