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"Justice a été rendue": le clan de Dani Alves savoure l’annulation de sa condamnation pour viol

Dani Alves accompagné de son avocate Ines Guardiola après une audience au tribunal, le 12 avril 2024

Dani Alves accompagné de son avocate Ines Guardiola après une audience au tribunal, le 12 avril 2024 - Icon Sport

Ines Guardiola, l’avocate de Dani Alves, a salué ce vendredi l’annulation de sa condamnation pour viol après une procédure en appel devant la justice espagnole.

Pas question de bouder son plaisir. Condamné à quatre ans et demi de prison après un viol sur une femme dans une boîte de nuit catalane le 31 décembre 2022, Dani Alves a finalement remporté une bataille judiciaire ce vendredi avec l’annulation de sa condamnation par la Cour d’appel de Barcelone. Entre soulagement et fierté d’avoir gagné ce combat pour son client, l’avocate de l’ancien footballeur s’est rapidement exprimée auprès des médias.

"Nous sommes très heureux. Dani Alves est innocent", a ainsi savouré Ines Guardiola au micro de la radio locale RAC 1. "La justice a enfin été rendue."

Bientôt un recours devant la Cour suprême?

Condamné en première instance en février 2024, Dani Alves était rapidement sorti de prison en raison du temps passé en détention provisoire avant son procès et après le paiement d’une caution d’un million d’euros fin mars 2024. Mais attention, malgré la confiance affichée par sa représentante, le Brésilien n’est pas encore définitivement tiré d’affaire.

Comme il l’avait déjà fait afin d’essayer d’alourdir la peine de l’ancien latéral passé notamment par le Barça et le PSG, le ministère public pourrait déposer un recours devant la Cour suprême d’Espagne. Si tel est le cas, le dossier quittera la Catalogne pour Madrid où siège la plus haute juridiction du pays.

L’hypothèse d’un recours du ministère public semble plus que crédible selon les médias catalans. Surtout que, si Dani Alves a remporté une vraie victoire judiciaire ce vendredi la Cour d’appel de Barcelone a rappelé que sa décision ne signifiait pas pour autant qu’il était innocent mais uniquement qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour prouver sa culpabilité.

JGL