Mais que se passe-t-il entre Sergio Ramos et le FC Séville ?

Sifflé à Séville, Sergio Ramos a gentiment chambré le public après sa panenka réussie jeudi en Coupe du Roi. - AFP
Sergio Ramos claque une Panenka puis provoque
Sergio Ramos a initié la remontada. Comme souvent. A Séville jeudi, le capitaine du Real Madrid a permis aux Merengues de revenir dans la partie. A dix minutes de la fin, le défenseur a claqué une panenka (3-2, 83e), avant de célébrer en mettant ses mains derrière les oreilles. Histoire de chambrer le public, après avoir essuyé des sifflets durant toute la partie.
Sergio Ramos s’excuse (partiellement)
Le défenseur a l’habitude. Depuis son départ de Séville en 2005, Sergio Ramos est systématiquement sifflé à Sanchez-Pizjuan. Mais, cette fois, il a réagi. Et s’est empressé de se justifier. « A aucun moment, je n’ai manqué de respect, a déclaré le joueur à l’issue du match. J’ai demandé pardon pour avoir célébré un but dans ce qui fut ma maison. »
« Les supporters sévillans méritent tout mon respect mais ceux qui insultent ma mère dès la première minute (visant notamment le groupe Biris), non », a enchaîné Ramos. Toujours étonné par son traitement de faveur particulier. « Rakitic et Alves, qui n’ont pas grandi ici, sont reçus comme des dieux, a regretté l’Andalou. Moi, on insulte ma mère. » Peu importe, « le jour où on m’enterrera, ce sera avec un drapeau du FC Séville et un du Real », a tempéré le défenseur central.
Le FC Séville interpelle la Ligue
Le club andalou a peu apprécié le geste de son ancien joueur. Dès le lendemain, le FC Séville a ainsi publié un communiqué pour calmer ses supporters… et dénoncer Ramos. « Le FC Séville a décidé de solliciter formellement la Ligue de Football Professionnel pour dénoncer […] les gestes de Sergio Ramos. »
« Le FC Séville indique clairement que l’institution condamne les insultes reçues par le joueur », poursuit par ailleurs le communiqué. Comme pour désamorcer la polémique. Et permettre un accueil moins bruyant à Ramos ce dimanche.
Zidane défend son capitaine
Zidane la joue à l’expérience. A l’issue de la rencontre jeudi, le coach français a défendu son joueur. « Ni Ramos, ni moi, ne pouvons être contents car ce n’est pas agréable de se faire insulter, a expliqué l’entraîneur. Ce qu’a fait Ramos n’a rien d’important, il a fait son match. Ce qui s’est passé est moche, mais nous ne pensons pas à ces choses que nous ne pouvons pas éviter. » Sergio Ramos pense peut-être plutôt à sa prochaine célébration. A tester ce dimanche ?