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Rayo Vallecano: sanctions levées après les chants contre Zozulia, traité de nazi

Une banderole déployée contre Zozulia

Une banderole déployée contre Zozulia - ICON Sport

Le comité d’appel de la Fédération espagnol de football a levé, à titre conservatoire, les sanctions prononcées contre le Rayo Vallecano après les insultes lancées par les supporters contre le joueur Roman Zozulya, qu’ils avaient qualifié de nazi.

Le Rayo Vallecano a reçu une bonne nouvelle, ce vendredi. Le comité d’appel de la Fédération espagnol de football a en effet levé les sanctions infligées en premières instance par le comité des compétitions contre le club de la banlieue de Madrid. Le 15 décembre dernier, les supporters de l’équipe avait lancé de nombreuses insultes en direction de l’attaquant d’Albacete, Roman Zozulya, qu’ils accusaient d’être un nazi. Ils avaient également déployé plusieurs banderoles comme "Zozulia, tu es un nazi" ou "Zozulia n’est pas le bienvenu".

La tribune rouverte

Le match avait été arrêté et la Fédération espagnole avait infligé une amende de 18.000 euros, tout en prononçant la fermeture pour deux matchs de la tribune responsable de ses débordements. Elle avait aussi imposé de reprendre la rencontre entre le Rayo Vallecano et Albacete à huis-clos. Toutes ces décisions sont donc suspendues à titre conservatoire. Le comité donne également au club plus de temps pour présenter son appel jusqu'au 14 janvier et étudiera les sanctions plus tard. Ainsi, les abonnés de la tribune en question pourront accéder au stade Vallecas dès le match contre Gérone dimanche.

Zozulia avait été pris à partie par les supporters du Rayo Vallecano lors de son bref passage au sein du club en 2017. Il l’avait quitté face aux premières accusations des fans après la fuite de clichés sur Twitter le montrant en train de poser aux côtés de combattants, avec un fusil-mitrailleur entre les mains sur certaines photos. Il apparaissait aussi avec une écharpe à l’effigie de Stepan Bandera, un chef militaire allié des nazis en 1940. L'Ukraine avait dénoncé un incident "inacceptable". 

NC