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Six choses à savoir sur Brahim Diaz, la nouvelle recrue du Real Madrid

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- - AFP

Le Real Madrid a présenté ce lundi Brahim Diaz, son première recrue du mercato d’hiver. L’Espagnol de 19 ans, qui évoluait à Manchester City, s’est engagé jusqu’en 2025. Avec son profil rapide et technique, le milieu offensif va désormais tenter de se faire une place au sein de la Maison Blanche.

Un milieu offensif explosif

La première chose à savoir sur Brahim Diaz, c’est qu’il évolue au milieu de terrain. Dans un rôle assez offensif, même s’il peut également dépanner en relayeur. Plutôt polyvalent, le nouveau joueur du Real Madrid est capable de jouer dans l’axe ou sur une aile (souvent à gauche). Avec son gabarit de poche (1,70m), le jeune espagnol est très à l’aise dans les petits espaces. Explosif, bon dribbleur et capable de changer rapidement de direction, il dispose également d’une grosse pointe de vitesse. Une sorte de David Silva en plus vif et un peu moins technique.

Un faible temps de jeu à City

Pep Guardiola n'est jamais heureux lorsque l'un de ses jeunes choisit de migrer vers d'autres cieux. Mais le départ de Brahim Diaz ne va pas l'obliger à bouleverser ses plans. Cette saison, le milieu de 19 ans n'a pas joué une seule minute en Premier League. A son compteur: trois matchs de Cup, lors desquels il s'est fait remarquer en signant un doublé contre Fulham (2-0). Et une apparition lors du Community Shield remporté l'été dernier contre Chelsea (2-0). Un temps de jeu en baisse par rapport au précédent exercice, où il avait cumulé dix matchs (toutes compétitions confondues), dont cinq en championnat et trois entrées en jeu en Ligue des champions. Sans jamais être titulaire. 

Un transfert conséquent

S’il n’arrive pas pour bouleverser tout de suite la hiérarchie, Brahim Diaz devrait tout de même avoir sa chance au Real Madrid. Le club merengue a mis la main au portefeuille afin de s’offrir ses services. Sur la table: un chèque de 17 millions d’euros, assorti de 7 millions de bonus. Une somme très importante pour un élément aussi inexpérimenté, à qui il ne restait que six mois de contrat à City. C’est dire les espoirs placés en lui par les triples tenants du titre en Ligue des champions, qui lui ont offert un contrat de six ans et demi (jusqu’en 2025). "Il a talent spécial. Il a de la magie et il rêve de réussir ici", a expliqué le président Florentino Perez, ce lundi, lors de sa présentation.

Une clause anti-United

En lâchant l’un de ses éléments les plus prometteurs, Manchester City a assuré un peu ses arrières sur le plan financier. En plus des 17 millions d’euros de transfert (plus 7 millions de bonus), les Skyblues toucheront un pourcentage conséquent à la revente. Si le Real Madrid transfère Diaz dans le futur, les champions d’Angleterre devraient récupérer environ 15% de la transaction. Selon certains médias britanniques, dont The Guardian, ce montant sera largement plus élevé si le joueur s’engage à Manchester United. On parle alors de 40% du prix de vente. Une manière pour City de décourager son rival de voisin.

Une formation andalouse

Brahim Diaz est né le 3 août 1999 à Malaga. Une ville d’Andalousie, bordant la Mer Méditerranée, dans laquelle le jeune talent a enfilé ses premiers crampons. D’abord avec ses potes, sur les terrains de son quartier, avant d’intégrer le centre de formation du Malaga CF. C’est là que Manchester City vient le chercher alors qu’il a 15 ans. Le club anglais débourse même 4 millions d’euros pour griller la politesse au FC Barcelone, également intéressé par son talent.

Une double nationalité

Abdelkader Brahim Diaz (son nom complet) est né d’une mère espagnole et d’un père marocain, originaire de Tétouan (dans le nord du pays). Il possède la double nationalité. Mais en ce qui concerne le football, il a choisi de représenter son pays de naissance. International U17, U19 puis U21, le nouveau n°21 du Real espère porter les couleurs de la Roja dans le futur. Pour l’heure, il n’a encore jamais été convoqué. Du coup, le Maroc reste à l’affût. Selon la presse locale, Hervé Renard, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, l’aurait personnellement supervisé avant la Coupe du monde 2018…

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport