Affaire Mbappé: "J'allais beaucoup en boîte mais...", les confidences d'Éric Roy sur ses sorties nocturnes

Onzième de Ligue 1 à seulement cinq points du podium, Brest accueille Rennes ce samedi lors de la huitième journée de la saison. Avant le derby breton, Éric Roy a été invité ce jeudi à réagir sur les révélations de la presse autour de Kylian Mbappé et de sa virée nocturne en Suède. Sans commenter directement la possible plainte pour viol déposée contre lui par une jeune femme, l'entraîneur brestois a expliqué comment lui gérait les envies de fête de ses joueurs.
"Nous, on a une charte de vie. Et dans la charte de vie, il est dit que l’on doit avoir une attitude et un respect des règles à l’intérieur du club mais aussi en-dehors", a glissé Éric Roy lors de son passage en conférence de presse. "Parce qu’en-dehors on représente malgré tout une institution. Donc on les met en garde sur le fait que, même quand ils sont dans leur vie privée et sur les jours off ou autres, ils lient toujours leur image à l’image du club."
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"Ne pas écorner l’image de l’institution"
Au-delà des cas particuliers à chaque joueur, qu'il ne veut pas empêcher de vivre en-dehors du terrain, Éric Roy a rappelé l'importance de garder l'institution au premier plan. Pour lui, les footballeurs restent des ambassadeurs de leur club à chaque moment de leur vie pendant leur contrat.
"Et quelque part, l’institution c’est très important d’y faire attention et de ne pas écorner son image. Ils ont aussi cette responsabilité-là", a encore poursuivi l'entraîneur du Stade Brestois devant les journalistes à deux jours du choc contre Rennes. "Après, on ne les empêche pas non plus d’aller au restaurant ou en boîte de nuit s’ils veulent aller en boîte de nuit."
Roy allait "souvent" en boîte mais "après les matchs"
Meilleur entraîneur de la saison 2023-2024 en Ligue 1, Éric Roy s'est ensuite laissé aller à quelques confidences sur son expérience de joueur dans les années 90 et 2000. Et comme souvent avec Éric Roy, c'est dit avec le sourire mais en faisant passer un message clair.
"Maintenant après, on peut être en boîte de nuit comme je l’ai souvent fait dans ma carrière après les matchs. Parce que je n’arrivais pas à dormir, j’allais souvent en boîte de nuit après les matchs", a raconté le coach breton. "Mais j’avais toujours une bouteille d’Evian à la main parce que je n’ai jamais bu de ma vie, je n’ai jamais fumé. Et ça ne m’empêchait pas de passer du bon temps après les matchs quand on avait envie de fêter quelque chose."
Et Éric Roy de conclure: "Après, ça fait partie d’une hygiène de vie et ça fait partie d’une approche de son métier qui n’est selon moi pas contradictoire avec le fait d’avoir 25 ans et de pouvoir s’amuser ou de profiter quand c’est le moment tout en étant sérieux quand c’est le moment."