Angers-Brest: Eric Roy s'en prend à ses joueurs et s'interroge sur la gestion avant la Ligue des champions

Pour son premier des sept matchs prévus en ce mois de janvier, le Satde Brestois a connu la défaite dimanche à Angers (2-0) lors de la 16e journée de Ligue 1. Après ce revers, Éric Roy a pointé du doigt la prestation de son équipe, qui devra forcément montrer un autre visage ces prochaines semaines avec en point d'orgue la réception du Real Madrid le 29 janvier en Ligue des champions.
Avec cette défaite, Brest n'a pas réussi à prendre ses distances avec la zone rouge, 12e avec 19 points. "Il y a peut-être un ou deux joueurs qui ont fait leur match mais je considère qu'il y a eu trop de joueurs qui ont été en-deçà de leur niveau", a jugé Éric Roy. "À partir de là, tu baisses d'un cran collectivement. Les joueurs étaient trop faibles cet après-midi par rapport à ce qu'on voulait mettre en place."
"Si on voit notre production du jour, ça peut être inquiétant mais je sais qu'on peut faire beaucoup mieux"
Estéban Lepaul a ouvert le score pour Angers dès la 6e minute et le SCO a doublé la mise sur sa deuxième frappe cadrée, en fin de match, grâce à Ibrahima Niane (90+5e). "Dans l'engagement et techniquement, on était largement en dessous de ce qu'on est capable de faire", a poursuivi le technicien du club breton. "À l'arrivée, même si Angers a tiré et cadré deux fois moins que nous, on est battu. Si on s'économise dès le premier match (en janvier), qu'est-ce que ça va être au cinquième ou au sixième..."
Déjà qualifié pour la suite de la Ligue des champions, avec a minima une place pour les barrages, le Stade Brestois a deux matchs de C1 à jouer en janvier. Avant un déplacement en Allemagne pour défier le Chakhtar Donetsk le 22, le calendrier s'annonce serré avec la réception de l'OL samedi prochain puis un déplacement à Nantes en 16e de finale de Coupe de France le 15. Brest ira aussi à Rennes en championnat le 18 janvier.
"Ça revient souvent dans des matchs qui précèdent la Ligue des champions où on a déjoué, c'est souvent revenu", a analysé Éric Roy. "Il y a un plafond de verre qu'on atteint. Si on voit notre production du jour, ça peut être inquiétant mais je sais qu'on peut faire beaucoup mieux. Quel visage on aura dans les prochains matchs? Je suis incapable de vous le dire."