Angers-OM: Maupay se moque du discours musclé du préparateur physique angevin avec une musique de cirque

Neal Maupay (28 ans) ne laisse rien passer. L’attaquant de l’OM a de nouveau sévi sur les réseaux sociaux pour se moquer d’un adversaire, dimanche après la victoire à Angers (0-2). Sa cible cette fois? Une séquence filmée avant la rencontre dans les couloirs du vestiaire avant le coup d’envoi. Alors que les deux équipes attendaient d’entrer sur le terrain, Jean-Jacques Batoum, préparateur physique du Sco, s’est lancé dans un discours de motivation très musclé pour ses joueurs et sous le nez des joueurs marseillais, un peu surpris et amusés par ce ton guerrier.
"Des grands discours"... et le résultat du match
"On y est, on va rentrer sur le terrain comme des chiens, on ne va rien lâcher les gars, comme des soldats", vitupère-t-il dans une séquence diffusée sur DAZN. "On rentre sur le terrain, on se bat, jusqu'à la dernière minute. Allez les gars, on ne va rien lâcher. On ne lâche rien les gars, je vous le dis. Des chiens, les gars, des vrais chiens." Il reprend son souffle puis embraie: "On ne surestime personne et on a peur de personne. C'est parti les gars! Allez, on y va, au combat les gars."

Malgré ce discours de motivation, Angers a subi la domination marseillaise tout au long de la rencontre avant de plier en deuxième période sur deux buts d’Adrien Rabiot (69e) et Neal Maupay (74e). Et ce dernier n’a pas manqué l’occasion, à l’issue du match, de se moquer du préparateur angevin. Il a relayé la séquence en s’amusant "des grands discours" d’avant-match avant de coller le résultat sans appel de la confrontation, le tout avec une musique de cirque.
Une nouvelle victime au tableau de chasse des moqueries de Neal Maupay, grand amateur de trolls en tous genres contre ses adversaires. Cette saison, il s’en est pris à Lyon, Lens, Nicolas Pallois, Saint-Etienne et même Everton, le club auquel il appartient toujours et qui le prête à l’OM jusqu’à la fin de la saison. Mais l’ancien Niçois assume ces chambrages répétés. "J’ai l’impression que vous me prenez pour un fou", a-t-il souri en janvier. "Certains footballeurs, avec la notoriété, ne sont plus eux-mêmes car ils se sentent scrutés et regardés… J’aime bien chambrer et envoyer des piques comme les supporters le font, sur twitter ou ailleurs. Je suis naturel. Je l’ai fait avant le football et je le ferai après".