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Angers - Saint-Etienne: les Verts s'enfoncent un peu plus et inquiètent

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Balayé à Angers ce dimanche en Ligue 1 (4-1), et maltraité par un implacable Casimir Ninga (auteur d'un triplé), Saint-Etienne a enregistré un sixième match de suite sans victoire, toutes compétitions confondues. Les Verts sont 17es du championnat.

C’est l’un des clichés préférés des joueurs, mais il est parfois dans le vrai: tout peut aller très vite dans le football, et les Verts en sont actuellement les témoins. Des témoins malheureux. Il y a deux mois, après un mercato précoce et – sur le papier – très intéressant, observateurs et supporters se demandaient si Saint-Etienne allait faire en 2019-2020 sa plus belle saison depuis des lustres. Nous sommes fin septembre, et la question est désormais de savoir si l’ASSE parviendra à stopper l’hémorragie avant qu’il ne soit trop tard…

Après cinq matchs de suite sans victoire, toutes compétitions confondues, et une défaite jeudi soir à La Gantoise pour son retour en Ligue Europa (3-2), Sainté voulait réagir, devait réagir, sur la pelouse d’Angers ce dimanche en championnat. Sauf que Stéphane Ruffier et ses camarades sont repartis de Raymond-Kopa avec une valise supplémentaire dans la soute (4-1).

Une défense perméable, et un coach sous pression

Les Verts ont pourtant semblé aborder la rencontre avec de bonnes intentions, et menaient 1-0 à la pause après une tête d’Arnaud Nordin (34e). Mais le retour des vestiaires leur a été fatal. Capelle a d’abord égalisé, en devançant une sortie du gardien stéphanois (48e), avant qu’un héros ne fasse son apparition: un certain Casimir Ninga.

Rentré à la 69e, justement à la place de Capelle, le Tchadien a tout simplement signé un triplé en dix minutes (78e, 86e, 88e), enterrant à lui seul les espoirs verts. Si l’ancien Montpelliérain a été magistral, il n’a pas non plus été gêné, il faut le dire, par la défense de l'ASSE. Toujours privé d'une multitude de défenseurs (Palencia, Saliba, Gabriel Silva…), Ghislain Printant avait fait souffler son capitaine Loïc Perrin, alignant Debuchy, Moukoudi, Kolodziejczak et Trauco derrière. Mais rien n’a fonctionné.

Avec une seule victoire et deux nuls en six journées, 12 buts encaissés, et désormais une 17e place en Ligue 1, le coach stéphanois, successeur de Jean-Louis Gasset, risque de vivre un automne agité s’il ne redresse pas la barre très, très vite. En ce sens, la réception de Metz, mercredi (19h), pourrait donner un peu d’air à la formation du Forez. Ou bien lui mettre un peu plus la tête sous l’eau, à deux semaines du derby contre l’OL à Geoffroy-Guichard…

CC