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Atlético, Balotelli, Nietzsche, Le Parrain : les étonnantes confidences de Ben Arfa

Hatem Ben Arfa

Hatem Ben Arfa - AFP

Hatem Ben Arfa a accordé un entretien à La Gazzetta dello Sport dans lequel il évoque son avenir mais aussi sa personnalité, ses goûts ou sa reconversion. Et comme souvent avec le joueur de l’OGC Nice, cela vaut le détour. Morceaux choisis.

Pas fan de l’Atlético

« L’Atlético mérite le respect, mais ils ont un style qui n’est pas le mien. C’est un football qui ne durera pas. L’essence de ce sport est ailleurs. J’appartiens à l’école Guardiola, du Bayern Munich, de Barcelone. Le football, c’est aussi de l’amour. »

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Ses conseils à Balotelli

« Il y a quelques jours, je me demandais comment il pouvait perdre son immense talent. Je lui conseillerais de se poser les bonnes questions, de se demander ce qu’il veut faire de son football. Il n’est pas condamné. La renaissance se construit pas à pas. Il est encore jeune. Quand j’étais à Hull, j’étais dans une pire situation que lui au Milan AC, un grand club, même si ce n’est pas le Milan AC révolutionnaire de Sacchi, l’une des équipes que j’ai admiré le plus dans l’histoire du football. »

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Sa passion pour la philosophie

« Ce sont des auteurs qui ouvrent l’esprit, qui vous offrent de nouvelles perspectives de réflexion. Je sais que l’image d’un joueur qui lit de la philosophie ou de la poésie peut faire rire, mais quand il y a un an j’étais dans le gouffre, j’ai trouvé la force de me relever à nouveau grâce à Nietzsche ou Socrate. Et puis je découvre des auteurs en récupérant des livres laissés dans des restaurants, des bars ou des aéroports. Ou sur internet, comme tout le monde. »

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Une reconversion déjà trouvée ?

« Peut-être acteur. Je cite Le Parrain mais pas parce que ça parle de mafia, mais pour la profondeur des personnages et la complexité de la trame, ainsi que pour l’interprétation des grands acteurs. C’est un vrai spectacle, comme le football que j’aime. »