
Aulas : "On a envie de se donner les moyens"

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Seriez-vous déçus de ne pas terminer 2e de Ligue1 ?
On serait très déçus, mais ceci étant, Monaco a aussi beaucoup d'arguments. Il ne faut pas oublier Nice, qui a fait un grand match chez nous (1-1), et on voit que Saint-Etienne s'accroche. C'est une fin de championnat fantastique, et celui qui gagnera les quatre matchs aura la quasi-certitude de pouvoir être deuxième. On espère le faire, mais ce sera dur.
Que changerait une 3e place pour vous ?
La 3e place nous imposerait de modifier notre préparation, vu qu'elle suppose de jouer des barrages européens à des périodes difficiles, en juillet et en août.
Pas votre recrutement ?
Elle ne changerait pas notre volonté de recrutement. Par contre, il est possible qu'un certain nombre de joueurs que nous avons contactés puissent changer leur état d'esprit.
Vous avez donc déjà des contacts ?
Evidemment, on pense très tôt à la saison future quand on a la possibilité de le faire. Mais ce n'est pas parce qu'on a discuté avec eux ou leurs agents que les choses vont se concrétiser. On va attendre, pour pouvoir passer au stade des offres concrètes, la position finale de l'OL dans ce championnat. Vous avez promis des arrivées spectaculaires cet été.
Vous confirmez ?
Je pense qu'on est dépendants des résultats. On aura, comme on l'a fait l'année dernière, un petit budget pour compléter les effectifs. Mais il faut être prudent. On sort chaque année de nouveaux joueurs, on voit des joueurs qui avaient peiné en début de saison qui, sous les ordres de Bruno Génésio, réalisent une deuxième partie exceptionnelle. On a envie de se donner les moyens. On va continuer de compléter le dispositif de l'académie par un certain nombres d'arrivées.
Y aura-t-il des départs ?
Il peut y en avoir. On va faire en sorte qu'il y en ait le moins possible.
Quel est le cahier des charges pour que Bruno Génésio reste en poste la saison prochaine ?
On avait demandé à Bruno d'être européen, sans fixer le type de Coupe d'Europe, parce qu'on a une infrastructure qui permet de jouer la Coupe d'Europe. On voit sur certains matchs combien la Ligue Europa peut donner des émotions incroyables, mais ceci étant, on préférerait bien être dans les deux premiers. Je ne vois pas comment Bruno ne serait pas avec nous la saison prochaine. Il faut laisser se dérouler les matches, mais je suis convaincu qu'il sera parmi nous.
Comment voyez-vous la fin de saison de Mathieu Valbuena ?
J'ai appris qu'on lui prêtait des échanges avec moi que nous n'avons pas eus. Ceux que nous avons eus étaient positifs, il m'a indiqué sa volonté de montrer ses qualités et sa force mentale dans les derniers matchs. Il les a démontrées en partie sur les trois dernières entrées qu'il a faites. Je suis très optimiste pour lui. Il démontre dans une année galère qu’il est fort avec le ballon et dans sa tête.
Vous n'aurez plus Vincent Labrune comme président en face de vous la saison prochaine. Qu'en pensez-vous ?
C'est malheureux ce qui arrive à l'OM. Pour l'OM, ses supporters, et aussi pour tout le football professionnel français. Parce que Marseille est un grand club, et quand un grand club est en difficulté, c'est pour tout le monde une difficulté. J'espère qu'avec les décisions qui ont été prises, qui sont sûrement de bonnes décisions, ils vont finir la saison en boulet de canon, et assurer véritablement une pérennité qui permette d'avoir un OM toujours ambitieux et conquérant.
Que pensez-vous de la professionnalisation des arbitres qui est en préparation en France ?
M. Garibian (le directeur technique de l’arbitrage, ndlr) nous a exposé de manière très complète le programme de professionnalisation. Ça va coûter beaucoup à la Ligue et donc aux clubs, mais les clubs sont d'accord pour que ce programme soit engagé pour qu'on ait un arbitrage à la dimension de l'évolution du football professionnel français. C'est une bonne nouvelle. La Ligue et les clubs ont démontré en s'investissant totalement qu'ils faisaient confiance à Pascal Gariban et à tous les arbitres, pour qu'on puisse créer une dynamique professionnelle, comme c'est le cas dans la plupart des grands pays de foot européen.