RMC Sport

Brest: Eric Roy en remet une couche sur l'attitude "ridicule" de Mbappé

placeholder video
Eric Roy, entraîneur de Brest, assume ses propos sur l’attitude "ridicule" de Kylian Mbappé à l’issue de la dernière confrontation entre les deux équipes en octobre mais aussi ceux polémiques sur la journée contre l'homophobie.

Avec un peu de recul, Eric Roy ne retire rien de ce qu’il pense. Dans une interview à L’Equipe, l’entraîneur de Brest a défendu sa liberté de ton sur des sujets sensibles comme la lutte contre l’homophobie ou contre l'icône Kylian Mbappé.

"Ça a gêné certains joueurs car on ne leur a parlé que d'homophobie"

Il assume ainsi son tacle sur la star du PSG le 29 octobre dernier à l’issue du match Brest-PSG (2-3). Mbappé avait très mal pris les insultes et invectives du public à son égard après son doublé inscrit. Il l’avait fait savoir en chambrant les tribunes après avoir inscrit le but de la victoire des Parisiens, puis lors de sa sortie du terrain.

Une attitude alors jugée "ridicule" par Eric Roy à l’issue de la rencontre. L’entraîneur de l’équipe bretonne n’a pas changé d’avis depuis. "Je n'aurais jamais parlé de lui, si on ne m'avait pas demandé ce que je pensais de son attitude, que j'ai trouvée ridicule", explique-t-il dans L’Equipe, ce mercredi. "Joueur comme entraîneur, je me suis souvent fait insulter, mais je n'ai jamais apostrophé le public. Le foot est le reflet de la société et il y aura toujours des imbéciles dans un stade."

Rothen se chauffe : Mbappé a-t-il eu raison de répondre au chambrage ? – 30/10
Rothen se chauffe : Mbappé a-t-il eu raison de répondre au chambrage ? – 30/10
21:32

Dans l’interview à L’Equipe, l’ancien joueur de Nice et Marseille assume également sa sortie très polémique sur la journée contre l’homophobie qu’il accusait de fausser le championnat en raison du refus de plusieurs joueurs de s’y associer.

"D’abord c'était une journée contre les discriminations et non contre l'homophobie, et ça a gêné certains joueurs, car on ne leur a parlé que d'homophobie", déclare-t-il. "Je suis pour des journées de sensibilisation mais, ce que je ne veux pas, c'est que certains refusent de jouer. Je ne parle que d'équité sportive. Il y a cinq joueurs qui ont dit ouvertement qu'ils ne voulaient pas jouer, mais il y en a trente qui n'ont pas joué et qui ont prétexté des blessures! Et l'année prochaine, si ce n'est pas mieux expliqué, il y en aura cent!"

NC